Publié dans Société

67ha sud - Le grossiste confirme un braquage

Publié le mardi, 25 avril 2023


Quelques jours après le braquage d'un grossiste de boissons, ayant pignon sur rue aux 67ha sud, survenu vers 11h du matin lundi dernier, l’affaire connaît un rebondissement. Cette fois-ci, c'est la victime elle-même qui donne sa version des faits. "Ce n'était pas une tentative mais un acte consommé. Le bandit m'a volé la somme de 3,4 millions d’ariary prévue être versée à la banque et que j'ai mis dans deux sachets en superposition", déclare M., le grossiste visé.
Mais revenons aux faits. Ce dernier a marché tranquillement jusqu'au carrefour menant à la Poste via “ Ny Havana” lorsqu'un homme d'âge mûr l'a abordé par l'arrière pour dire de lui remettre gentiment le sachet contenant l'argent. "J'ai cru encore à une farce de l'une des personnes que je connais dans le coin car l’inconnu semblait chercher à s’emparer doucement du sachet que j’avais en main. Donne-le moi, m’avait dit le quidam.  L’objet a été tiraillé entre nous deux car je n’ai pas voulu me laisser faire. Mais un autre inconnu a braqué un revolver sur ma tête. J’ai dû passer rapidement le sachet plein de liquidités au bandit, un homme âgé ou presque, de crainte que son acolyte me tire dessus. J’ai bien vu qu’il s’agit d’un pistolet automatique et j’ai pris peur », continue notre interlocuteur.
Mais sur place, les faits se sont enchaînés avec une si grande rapidité. Car pendant que les agresseurs étaient encore en train de dévaliser le grossiste, le 4X4 pick-up de la Police a surgi brusquement au coin de rue et était déjà arrivé à la hauteur des bandits et de la victime. « Je ne m’étais pas attendu à ce que le véhicule des Forces de l’ordre, ayant reçu l’alerte, était arrivé si rapidement. Ils étaient 5 à vouloir procéder à l’arrestation de mes agresseurs », poursuit encore le grossiste.
Profitant du chaos et de la surprise occasionnée par l’intervention de la Police, le bandit plus âgé a détalé comme un lapin, emportant dans sa fuite le butin. Entre-temps, son acolyte, celui qui a menacé le grossiste avec un revolver, a tiré sur les policiers qui l’ont pourchassé. Quelques mètres plus loin, il y eut des détonations. Le grossiste a cru que la Police a fini par éliminer ses agresseurs. Or, ce n’était que l’un d’eux qui était tombé sous les balles des Forces de l’ordre. Plus tard, le commerçant a fait une déposition de ce qu’il a vécu à la Brigade criminelle à Anosy.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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