Publié dans Société

Journée mondiale de la presse à l’Olympia - Urgence dans la régulation des plateformes numériques

Publié le mardi, 02 mai 2023



Presse, nouvelles technologies et désinformation. C’est le grand débat au cœur du colloque de deux jours à l’Olympia, Andohatapenaka qui débute aujourd’hui. En effet, à l’occasion de la célébration mondiale de la presse, le ministère de la Communication et de la Culture organise un colloque les 3 et 4 mai pour discuter de la réglementation des plateformes numériques.
On peut citer l’impact des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram qui, non maîtrisés, deviennent des instruments anti-démocratiques. Ces derniers, en dépit de la rapidité de la diffusion des informations, sont souvent les tanières de fausses nouvelles et autres intox. Par leur dangerosité, ils vont ainsi à l’encontre des résultats escomptés. Trop de liberté dans leur usage nuit à la démocratie et ne fait que créer la panique. En plus, leur notoriété cause également du tort à la vraie liberté d’expression, celle de la presse et de l’accès universel à des informations véridiques et fondées.
Sous le thème « pour guider la régulation des plateformes numériques », ces deux jours seront l’objet du recadrage des utilisateurs de ces outils en ligne, mais également de leur réglementation selon les principes mondiaux. Ainsi, dans la lignée du thème de 2022 « Le journalisme sous l’emprise du numérique », cette année sera encore consacrée à l’Internet  et ses dérives potentielles.
La vigilance est d’autant plus de mise que 2023 est une année électorale. Désinformation, dénigrement, insultes, diffusion de discours de haine, il est important de mettre les points sur les « i ». Ce colloque fait suite au colloque national sur la désinformation de novembre 2022 et la conférence mondiale de l’Unesco pour « un Internet de confiance » en février dernier.
La conférence inaugurale sera prononcée par la ministre qui interviendra sur « La nécessité de réguler les plateformes numériques pour lutter efficacement contre la désinformation et protéger la liberté d’expression, la liberté de la presse et notre démocratie ». Au programme figurent ensuite l’exposé des standards internationaux et la nécessité de disposer d’une autorégulation et d’un régulateur indépendant. La journée du 3 mai sera conclue sur le thème « l’accès à l’information pour tous en période électorale, le rôle des acteurs ».
Le lendemain à 9h, les élections et la liberté d’expression seront encore au menu à l’université d’Antananarivo avec l’intervention d’enseignants, de journalistes ainsi que de la société civile. La cérémonie de clôture aura lieu à 11h.
Nikki Razaf

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Editorial

  • IPAM
    « Ny firaisan-kina no hery », l’union fait la force, tels sont les mots d’ordre de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les 38 Communes qui l’entourent. Un slogan classique qui anime la CUA et les Communes du District d’Antsimondrano, d’Avaradrano, d’Ambohidratrimo et d’Ambatomirahavavy (Itasy) à travers « Ivom-panajariana ny tanan’Antanananrivo sy ny manodidina » (IPAM), Agence d’Urbanisme du Grand Tanà. Les maires des Districts susmentionnés dont entre autres le maire de la Capitale Harilala Ramanantsoa et l’inamovible premier magistrat de la Commune rurale d’Ampitatafika Rado Raparaoelina se sont réunis mi-mars dernier à Antananarivo au « hôtel live ». L’IPAM existait déjà bien avant mais à chaque début de mandat, les nouveaux et anciens maires réélus s’y retrouvent afin de peaufiner les tactiques à adopter pour trouver ensemble les solutions à adopter. Nombre de sujets relevant du développement commun de leurs circonscriptions respectives ont été débattus. La première magistrate de…

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