Selon les responsables auprès des coopératives, l’engouement actuel des gens s’associe avec la fin de l’année scolaire, mais également la tenue de nombreuses fêtes dans les campagnes. Pour les régions nord, nord-ouest et l’est, ce sont surtout les vacanciers en quête de soleil qui quittent le froid de la Capitale et gonflent le rang des voyageurs. Puis, les destinations des hautes terres comme Fianarantsoa, Antsirabe, et le Bongolava, ce sont ceux qui vont assister à des « famadihana » ou des circoncisions qui sont les plus nombreux. De 100 départs par jour auparavant, la gare Maki par exemple en est entre 120 à 150 cette semaine toutes destinations confondues.
« Actuellement, le nombre des voitures suivent encore le rythme, mais on ne sait pas comment cela va évoluer la semaine prochaine. En tout cas, chez nous, on envisage déjà d’augmenter le nombre de voitures et le recrutement de chauffeurs temporaires pour rassurer les voyageurs. Une hausse du tarif n’est pas à l’ordre du jour », indiqua le guichetier de l’une des compagnies de transport à Andohatapenaka.
Les courtes destinations en vogue
En plus des villes phares comme Mahajanga, Foulpointe, Nosy Be, Morondava, Antsirabe, les voyageurs se tournent également dans les destinations à courte distance et plus proche de la nature. Cela s’explique par le fait que les destinations célèbres seront d’ici peu noires de monde alors que le but est de se relaxer et de sortir du quotidien. Il y a également ceux qui font un tour d’une semaine à la campagne.
Ainsi, les endroits comme Ranomafana, Andasibe ou Ampefy et autres sites commencent à se frayer du chemin dans l’agenda des malgaches. Cela profite également à l’essor du tourisme local.
« Nous avons décidé de partir pour quelque temps à la campagne, bien qu’il n’y ait pas d’événement familial de prévu, c’est toujours important de garder le lien avec la famille. L’objectif est aussi de minimiser les dépenses, profiter du charme rustique de la campagne et de faire redécouvrir ses racines aux enfants » raconte Julien, grossiste à Anosibe.
Nikki Razaf