Publié dans Société

Sècheresse - Opération « pluie provoquée » en vue

Publié le dimanche, 23 juillet 2023

La situation est plus que critique au niveau des sites de rétention d'eau de la compagnie nationale d'eau et d'électricité (JIRAMA). Avec la période sèche qui a commencé plus tôt que prévu cette année, une opération de pluie artificielle est en gestation afin de remplir les barrages des centrales hydrauliques. En effet, après une descente effectuée sur plusieurs barrages par le ministère de l'Energie et des Hydrocarbures, il a été révélé que l'eau vient cruellement à manquer.

« Cette opération est en étude avec le service de la météorologie, et devrait être entreprise afin d'augmenter le niveau des cours d'eau qui font tourner la centrale hydroélectrique de la JIRAMA à Andekaleka », selon le ministre. Cette situation a déjà des impacts négatifs sur la production en électricité. La JIRAMA doit ainsi recourir de plus en plus à l'énergie thermique, même si celle-ci est plus coûteuse et plus polluante, afin d'éviter des coupures à répétition et de longue durée.

La situation de pénurie d'eau ne survient pas uniquement à Andekaleka, mais également sur d'autres sites comme Mantasoa, Mandraka, Tsiazompaniry, Farahantsana et Antelomita. En plus, le manque d'ensoleillement handicape aussi les centrales hybrides et solaires.

Andekaleka en urgence

C'est à Andekaleka que l'opération sera menée en premier lieu, car il s'agit de la station thermique qui assure la majorité de la production en électricité de la Capitale. Actuellement, la météorologie et les masses nuageuses aux alentours du site sont propices à la tenue d'une telle action.

La pluie provoquée a cependant un coût. Cette opération est estimée à 10 millions d'ariary et doit être faite si et seulement si toutes les conditions sont réunies. Autrement, c'est de l'argent perdu pour rien. C'est l'utilisation des avions et du fuel pour survoler la zone qui pèse lourd sur la facture si le sel d'argent et les réactifs sont relativement peu coûteux.

Selon le rapport du ministre, les vannes du barrage du site ont déjà été fermées depuis la fin du mois d'avril pour pouvoir stocker de l'eau. Ce stock sert actuellement à maintenir en fonctionnement la centrale.

Le recours à des pluies provoquées est inéluctable, et il sera mené à chaque fois que les conditions le permettront. Autrement, les centrales hydroélectriques seront inutilisables jusqu'à l'arrivée des précipitations.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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