Publié dans Société

Transport en commun - Maintien du tarif pour les taxis-be suburbains

Publié le mercredi, 26 juillet 2023



En stand-by ! L’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) confirme qu’il n’y aura pas de hausse de son tarif pour l’instant. Cela a été évoqué, hier, lors d’un  point de presse avec le président de l’UCTS.
L’annonce de la hausse des frais des taxis-be œuvrant dans la Capitale à 800 ariary le 1er août prochain reste d’actualité et jusqu’ici, aucune affirmation contraire n’a été faite. L’UCTS n’a donc pas suivi le pas de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Selon le président de l’UCTS, Fidimalala Rakotoarimanana, « nous n’avons aucunement l’intention d’augmenter les frais de transport sur nos lignes. L’UCTS est différente de l’UCTU, eux, ils ont un tarif unique. Pour nous, le prix varie de la longueur du trajet qui peut aller jusqu’à 30 km en dehors de la capitale ». Il a rajouté que « lors de la dernière révision des tarifs en juin 2022 à cause de la flambée du prix des carburants, le tarif a été convenu selon l’accord avec l’Etat malagasy. Néanmoins, on nous a dit que si, et seulement si, le prix du gazole augmente encore, on est en droit d’augmenter les frais de transport ».
Aucun membre de l’Union n’a le droit de modifier unilatéralement son tarif. Au cas où cela se présente, au vu de la décision des transporteurs urbains, des sanctions seront immédiatement prises à l’encontre des chauffeurs ou des propriétaires du véhicule en faute. Jusqu’ici, regroupant 36 coopératives, l’UCTS ne compte pas tenir une assemblée générale.
La question du nouveau tarif de droit de visite technique en balance
Ce qui inquiète l’UCTS, c’est l’augmentation du droit de visite technique. Cela pourrait changer la donne. « Une hausse de 100% du droit de visite technique, nous semble un peu exagérée. Si cette décision est effective début août, l’UCTS va procéder à une réunion. C’est à l’issue de celle-ci que la modification de notre tarif sera tranchée ou non », confia le président de l’Union. En effet, à cause de cette hausse de la visite, le droit actuel de 34 800 Ar va donc passer à 95 000 Ar. Il y a également le changement de la carte violette à 9 cases. Celle-ci, au lieu de rester valide pendant 3 ans sera changée tous les 4 mois. Pourtant, en plus de son prix à 5 000 ariary, l’attente du cachet et de la signature au Centre immatriculateur validant ce carnet dure plusieurs jours. Cela équivaut à des heures sans travail et sans gagne-pain. « Nous demandons à l’Etat de réviser cette décision, car on ne peut plus couvrir nos dépenses si les charges continuent de se multiplier ainsi. La hausse de nos tarifs dépend d’une décision prise en Assemblée générale et de l’évolution de la situation le mois prochain », conclut Fidimalala Rakotoarimanana.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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