Publié dans Société

Tentative d'assassinat - Un chef de famille complètement terrorisé

Publié le vendredi, 28 juillet 2023


Actuellement, un chef de famille domicilié à Mandroseza vit dans une grande inquiétude. En cause, il a reçu, par mail, des menaces de mort de la part d'inconnus. Cette situation a commencé depuis le début de cette année, selon notre interlocuteur. Le plus angoissant pour le concerné, c'est qu'il ne sait rien de ces personnes qui lui en veulent .
Un harcèlement et des messages qui perdurent, et que ses auteurs véhiculent sur internet.  Mais plus récemment encore, l'affaire ne s'est borné plus aux simples menaces, selon toujours le plaignant. A un moment, ses détracteurs, qu'il n'a pas réussi à identifier, ont voulu s'en prendre physiquement à lui. Mais la victime a réussi à s'échapper. Mais les menaces et les tentatives de meurtre dont il est la cible, se durcissent au fil du temps. "Le 9 juillet dernier, ils se sont même introduits à mon domicile, à Mandroseza. Et pas les mains vides. Les agresseurs avaient des armes à feu mais aussi blanches. Comme nous étions dans la maison, nous les voyions approcher, ayant pris un raccourci à travers un marécage, et donner ainsi l'alerte. Ce qui a mis les assaillants en fuite”, déclare en substance le père de famille. Parfois, ces suspects le suivent avec leur moto. Mais pourquoi tant d'acharnement et de harcèlement sur ce père de famille ? "Plusieurs fois dans ces mails menaçants, ces individus qui m'en veulent jusqu'à la mort me reprochent de ce qu'ils jugent comme ma vanité religieuse. Et qu'ils me promettent de finir pour avoir ma peau", souligne la victime. Et pourtant, ce père de famille affirme n'avoir aucun problème avec ses voisins de quartier, ni avec ses co-religionnaires.
Du coup, le chef de famille menacé a déposé une plainte contre X auprès du Parquet d'Anosy.
A son tour, cette instance judiciaire a émis un soit-transmis auprès de la Section de recherches criminelles de la Gendarmerie à Fiadanana qui a démarré une enquête et suit de près cette affaire.
F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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