Publié dans Société

Evasion à la prison de Mananjary - Des meurtriers en cavale

Publié le mardi, 01 août 2023


La prison de Mananjary a été le théâtre d'une évasion de détenus, tôt hier matin. En effet, 6 prisonniers ont réussi à s'échapper de leur cellule de détention, vers 3h du matin. Parmi les fugitifs, qui restent toujours introuvables, malgré les recherches intensives menées par les Forces conjointes, cinq ont été déjà condamnés. Les trois fugitifs répondant aux noms de Séraphin Andriamahasolo,  Félistin Randriamanantena et Tanicia Randriantahiana sont condamnés à des travaux forcés à perpétuité pour vol avec port d'arme et meurtre aggravé tandis que les nommés Bienvenu et Fulgence Rakotonandrasana le sont pour vol avec effraction, enfin de Théophile, ce prévenu pour tentative de meurtre, violence et voie de fait et association de malfaiteurs.
A la différences des évasions similaires, et qui sont survenues dans d'autres prisons du pays, celle qui s'était produite hier à Mananjary, n'a pas été émaillée de violence. En cause, les six prisonniers en cause s'étaient échappés totalement hors de la vigilance de leurs gardes. Visiblement, ces derniers semblaient être loin de réaliser ce qui était en train de se tramer dans le quartier où se trouvaient les évadés à une heure si indue de la matinée. En effet, les six larrons s'étaient frayés un passage à travers une fenêtre, qui donne sur l'est du centre de détention. D'après toujours une information recueillie auprès de cette source, ils ont réussi à enlever la grille de protection en piteux état, et dont l'entreprise en charge de sa réparation, déclare être dans l'attente de la procédure de début de travaux.
Parallèlement, l'électricité est systématiquement coupée dans cette prison, le soir. Ce qui nécessite l'utilisation de groupe. Or, pour des raisons d'économie, le chef de centre aurait décidé d'arrêter la machine à 3h du matin. Et les six détenus ont profité de cette obscurité et de cette situation pour s'échapper et se volatiliser dans la nature.
Ordre fut donné à la GAPJ de Vatovavy pour démarrer les recherches tout en menant une enquête plus poussée sur cette affaire. De leur côté, les chefs de Fokontany et autres quartiers mobiles sont en état d’alerte maximale.
En attendant que les enquêteurs puissent apporter un éclairage sur cette évasion, une série de mesures avait été prise : toutes les unités militaires et celle de la Gendarmerie ont été réquisitionnées pour contrôler et fouiller tous les véhicules et autres bateaux qui sortent de la localité de Mananjary. Enfin, les photos des fugitifs seront placardées dans la Région.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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