Publié dans Société

Violence basée sur le genre - Les volontaires sur le front à Toamasina

Publié le mercredi, 02 août 2023

« L’unité dans la diversité » n’est pas encore atteinte à Madagascar en matière de violence. Les discriminations et la mise à l’écart de femmes et des jeunes prévalent encore. Afin de lutter contre la violence, surtout celle basée sur le genre, des jeunes issus de volontaires des Nations Unies (VNU) et les U-Reporters sont sur le terrain et parcourent les Fokontany de la ville. A travers le projet Immediate Reponse Facility (IHF), ils mènent des campagnes de sensibilisation à Toamasina.

Cette semaine, les VNU et les U-Reporters ont effectué une sensibilisation auprès des jeunes du centre Don Bosco ainsi que les enfants du SOS Village d'Enfants sur les différentes notions liées à la violence, ainsi que sur les moyens de la combattre et sur l'importance de respecter les droits humains. Connaître ses droits est une première étape si on veut que ceux ou celles qui les commettent soient punis. Ensuite, ce sera la phase d’acquérir les moyens de se défendre des injustices et de les partager avec les autres jeunes et femmes en difficultés et qui sont l’objet de violence dans leur quotidien.

Selon les responsables, « Les jeunes volontaires ont un rôle important à jouer pour lutter contre cette problématique et promouvoir un respect des droits humains équitable. Cela est d'autant plus important dans une région comme Toamasina où la violence est souvent présente, notamment avec la persistance de violences basées sur le genre ».

Pour rappel, la violence basée sur le genre (VBG), parfois appelée violence sexiste, est un terme générique désignant tout acte préjudiciable perpétré contre la volonté d'une personne et fondé sur les différences socialement attribuées entre les hommes et les femmes. Il s'agit d'actes qui infligent des dommages ou des souffrances physiques, sexuels ou mentaux, de menaces ainsi que d'actes, de coercition et d'autres privations de liberté. Ces actes peuvent se produire en public ou en privé. En voici quelques exemples : la violence psychologique, le harcèlement, la violence physique, la violence sexuelle y compris le viol, les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, l'avortement et la stérilisation forcés, le harcèlement sexuel, l’aide ou la complicité et la tentative (dans la commission des infractions établies), la justification inacceptable des infractions pénales, y compris les crimes commis au nom du prétendu « honneur ».

 

N.R.

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

A bout portant

AutoDiff