Publié dans Société

Amélioration de la nutrition dans l'Amoron'i Mania - Les Communes de Fahizay et de Tsarasaotra montrent l'exemple

Publié le vendredi, 11 août 2023

Le projet IFNA, visant l'amélioration de la nutrition par une approche multisectorielle, vient de prendre fin cette semaine à Ambositra, dans la Région d'Amoron'i Mania. Ce projet a été lancé en 2021 grâce à un financement du Gouvernement japonais à hauteur de 1,418 millions de dollars. Il a été mis en œuvre conjointement par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), l'UNICEF (Fonds des nations Unies pour l'enfance) et le PAM (Programme alimentaire mondial). Grâce au projet IFNA, outre la réduction de la malnutrition, l'accès aux infrastructures d'assainissement et au lavage des mains a augmenté de 4 % à 36 % pour les deux Communes rurales de Fahizay et Tsarasaotra. Le taux de fréquentation scolaire des enfants a également connu une hausse. 

Par ailleurs, 1.019 âgés de 6 à 12 ans dans la zone d'intervention de Fahizay ont bénéficié de repas scolaire nutritifs, dépassant ainsi le nombre projeté (1.000 enfants) au début du projet. Et même le taux de réussite à l'examen officiel a augmenté au sein de ces deux Communes depuis ces deux dernières années.

« Ce que nous avons vécu ici est un exemple parfait de ce que nous pourrons réaliser comme résultat lorsque les institutions des Nations unies se mettent ensemble et que chacune de ces agences apporte ses expertises pour soutenir la population que nous voulons aider. Nous avons vu une véritable transformation dans la société, en particulier l'augmentation de la production dans l'agriculture et l'élevage. L'UNICEF a apporté beaucoup d'améliorations et je suis sûr que tout cela va rester dans le domaine du "Wash" ou Eau, Assainissement et Hygiène. Pour sa part, le PAM a offert de la nourriture pour les enfants à l'école, ce qui engendre des résultats probants sur leur santé et même sur leurs performances scolaires », renchérit Mbuli Charles Boliko, représentant de la FAO.

Plus de 5.000 personnes ont bénéficié des interventions de ce projet dans plusieurs secteurs. La FAO s'est focalisée sur l'agriculture sensible à la nutrition, en assurant une diversification alimentaire et en introduisant des produits à haute valeur nutritionnelle, notamment la patate en chair orange - riche en vitamine A ainsi que le haricot cal. 98, riche en fer et en zinc. L'agence onusienne pour l'alimentation et l'agriculture exhorte aussi les ménages participant à ce projet à consommer d'autres produits. 

Par ailleurs, des activités d'élevage, d'aviculture et de cuniculture ont été initiées aux participants. Ainsi, la malnutrition a désormais connu une baisse considérable et la déficience en micronutriments a été atténuée. Plus de 600 ménages ont dorénavant accès à une alimentation diversifiée grâce à cette initiative.

Quant à l'UNICEF, en partenariat avec l'ONG Sahi, il a mis en place des projets liés à l'amélioration des services d'approvisionnement en eau potable, d'assainissement et sensibilisation à l'hygiène. Plus de 80 % de la population ont développé leur compétence en matière de préservation de la qualité de l'eau potable et d'utilisation de récipients fermés d'eau propre. Pour le Fonds des Nations unies pour l'enfance, la prochaine étape est de continuer à soutenir la Commune de Fahizay à travers l'adduction d'eau potable pour desservir plus de 4.000 personnes, l'utilisation du système d'irrigation en « goutte-à-goutte » des champs agricoles et la promotion des différents usages de l'eau.

 

E.F.

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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