Publié dans Société

Accidents routiers tragiques - Des gendarmes sous le coup d'une enquête

Publié le lundi, 21 août 2023



L’étau se resserre. Face à l’accroissement du nombre des accidents de la circulation dans le pays et notamment sur les routes nationales, le Gouvernement entend prendre ses responsabilités pour protéger la vie des passagers. Hier, une réunion entre les responsables du ministère des Transports et de la Météorologie, le secrétariat d'Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le ministère des Travaux publics, la Police nationale, le ministère de la Santé et les représentants des transporteurs, a eu lieu à Anosy.
Concernant les véhicules ayant été sujets à un accident, la Gendarmerie nationale mènera une enquête approfondie sur leurs cas. Certains d’entre eux, a précisé le secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie nationale, sont des véhicules dont les papiers n’étaient pas en règle. Pourtant, ils ont continué de transporter des passagers. Comment et pourquoi ? Telle est la question. Il arrive que certains véhicules circulent avec des papiers de visite technique ayant déjà expiré. Ce fut le cas du taxi-brousse qui a fait un accident tragique à Isandra. Ainsi, tous les gendarmes ayant procédé au contrôle sur le trajet de la voiture en question feront l’objet d’une enquête, selon toujours le SEG.
En rappel, le week-end dernier, au moins 15 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la circulation et plus d’une vingtaine de personnes sont blessées. Le premier s’est produit sur la RN 2, près de Beforona tandis que le second a eu lieu sur la RN 42, près d’Isandra.
Enième rappel à l’ordre
«  Des accidents de la circulation tragiques se sont produits dernièrement, en particulier à Fianarantsoa et Ambanja. Nous devrons renforcer la coopération entre chaque entité afin d’éviter qu’une telle situation se reproduise », déclare le ministre des Transports, Ramonjavelo Valéry. D’après les statistiques émanant du ministère, au moins 270 personnes sont décédées tragiquement à cause des accidents routiers survenus au cours de ces trois dernières années.
Différentes mesures seront mises en place afin de lutter contre les accidents de la circulation. A court terme, il y aura la descente dans les stationnements de taxis-brousse et les gares routières, ainsi que le contrôle inopiné des véhicules sur les routes, qu’elles soient nationales ou régionales. Une sensibilisation et une éducation au niveau des transporteurs, des passagers ainsi que des usagers de la route sont également prévues.
Durant la même réunion, il a été question des multiples causes qui sont à l’origine des accidents de la circulation entraînant des pertes en vie humaine. En tête de liste figure le comportement barbare des conducteurs : conduite en état d’ivresse, la course sur les routes. Viennent ensuite les excès de vitesse, la fatigue ou encore l’insomnie. Par ailleurs, il y a aussi le non-respect de la loi concernant les limites d'heures de conduite. La responsabilité est donc partagée entre les transporteurs et les autorités chargées d’effectuer les contrôles.
Anatra R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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