Publié dans Société

Parc d’Ankarafantsika - La réserve échappe aux flammes

Publié le jeudi, 31 août 2023
A Ankarafantsika, la RN 4 a fait office de coupe-feu A Ankarafantsika, la RN 4 a fait office de coupe-feu

 

Une catastrophe a été évitée de justesse hier au niveau de la réserve d’Ankarafantsika. En effet, un incendie s’est déclaré de l’autre côté du parc, vers 11h du matin. Le lieu de la catastrophe est seulement séparé du parc par la route nationale n° 4. Cette dernière a fait office de coupe-feu naturel et a retardé la propagation des flammes vers la zone de réserve naturelle.

 

En plus de cela, grâce à une intervention rapide et la mobilisation sur place des éléments de sauvetage, le feu a été maîtrisé à temps. L’action a été menée par les agents forestiers et ceux de l’organisme Madagascar National Parks, mais également des personnes de bonne volonté. En tout, 36 personnes se sont donné la main pour circonscrire les flammes.

 

Le système d’alerte au feu précoce a donc joué son rôle. Celui-ci a été mis en place après les graves incendies de forêt qui ont touché la Grande île l’année dernière. L’origine du sinistre n’a pas été déterminée jusqu’ici.

 

La vigilance est de mise

 

Nous sommes actuellement en pleine saison sèche et les départs d’incendie sont faciles. En effet, au vu de la nature des forêts dans la Région de l’ouest de l’île, les buissons et la végétation prennent rapidement feu à la moindre étincelle.

 

Cet incident d’hier rappelle que la dévastation de nombreux hectares de forêt est le plus souvent causée par un départ mineur de feu. En outre, le parc d’Ankarafantsika qui n’a pas été véritablement touché par des incendies de grande envergure en 2022 se remet doucement des anciennes catastrophes. En cas d’incendie de forêt, une régénération de la biodiversité de la réserve pourrait ainsi être anéantie en quelques instants.

 

Ce parc est le dernier rempart de la plaine rizicole de plusieurs Districts situés dans la Région de Boeny, en les protégeant de l’ensablement. Une disparition de cette forêt entraînera des pertes considérables et mettra en péril la ville la plus proche, à savoir Marovoay, faisant partie des greniers à riz du pays.

 

Nikki Razaf

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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