Publié dans Société

Agression meurtrière de bandits - Un homme se tue pour protéger sa mère

Publié le jeudi, 31 août 2023

 

L'on parle de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. Mais il est plutôt plus explicite de parler d'un acte de banditisme barbare. Cette scène, à la fois triste et sanglante, s'est déroulée dans la journée du 30 août dernier dans le quartier du Grand Pavois à Antsiranana où un homme de 47 ans tombait sous des coups de couteau, notamment au niveau de son abdomen, le fait de deux bandits.

En effet, une mère de famille, une septuagénaire, en empruntant une ruelle du quartier, avait été  attaquée par deux individus. Ces derniers avaient dépouillé la dame de ses bijoux.

 Face au danger qui a guetté la septuagénaire, son fils qui a vu la scène de l'agression, a voulu défendre sa mère. Malheureusement pour le quadragénaire, les deux agresseurs s'étaient retournés contre lui, n'ayant pas hésité à le poignarder, en visant notamment le ventre avant qu'ils ne prennent la fuite.

 Transporté d'urgence au CHU de Tanambao, le malheureux a succombé des suites de ses blessures, un peu vers midi, le même jour, et ce, en dépit des tentatives des médecins de cet hôpital pour le sauver.

 Les auteurs de l'acte n'ont pas été identifiés, mais la mère de famille a affirmé s'être souvenue de deux individus qui ne viennent pas du Nord.

 Après un constat, le corps de la victime a été transporté dans la case de sa mère sise à Grand-Pavois.

La dépouille mortelle a déjà subi les préparatifs nécessaires avant l'enterrement.

Les éléments de la Police nationale accompagnés par le médecin ont procédé à un constat.

Le commissariat de Police du Grand Pavois est chargé de l'enquête.

Franck R.

 

 

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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