Publié dans Société

Meurtre barbare d’une mère et de son fils - Un suspect arrêté

Publié le lundi, 11 septembre 2023


Drame au sein d'une petite famille à Ambohimandroso, le week-end dernier. Une femme de 30 ans prénommée Claudia, alias Koly pour les intimes, ainsi que son fils de 3 ans et demi ont été assassinés sauvagement dans la nuit de samedi dernier, à leur domicile. Ce n'était que le dimanche matin suivant que leurs proches ont appris et constaté sur place cette scène horrible avec les deux cadavres gisant au sol.
Depuis, des suspects sont dans le collimateur des enquêteurs.
Hier, un développement à l’affaire. L’on a annoncé l’arrestation de l’un de ces premiers. Et ce suspect n’est autre qu’un proche, sinon un être intime à la mère de famille victime.
 Il s'agissait d'un assassinat barbare à la suite duquel la maitresse de maison portait une trace de couteau sur son cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, les tueurs l'auraient étranglé avec un bout de tissu.
D’après une source, et il y en a au moins trois, cet assassinat barbare s'était déroulé au moment de l’absence du chef de famille, alors parti en mission dans la Capitale. Et que les auteurs de ces atrocités ont pris l'argent, une somme assez conséquente que la victime avait en sa possession, alors de son vivant fut une commerçante itinérante. « La victime aurait envisagé d’acheter un camion. Et que les tueurs n’auraient laissé que 7 millions ariary à l’endroit », avance cette source.
Pourtant, la deuxième source a argué qu'aucun vol n'a été signalé à l'endroit. "Bien sûr qu’il y a des suspects. Mais on ne peut rien faire contre eux sans que toutes les informations utiles, l'enquête de voisinage et surtout les preuves puissent être réunies", a-t-on avancé.
Encore est-il qu’une autre source, la troisième, le suspect serait une personne habitant cette même localité, et qui a une relation avec les victimes. Cette personne suspecte aurait déjà proféré des menaces à l'encontre de la jeune mère de famille, peu de temps avant que cette barbarie ne soit consommé.
Certains n’ont même pas hésité à pointer du doigt une amie du mari de la défunte commerçante. Cette inconnue serait venue espionner ses prochaines cibles, avant ce week-end terrible.

Aussi, tout un mystère plane encore sur cette affaire. D'abord, pourquoi les tueurs ont-ils réussi à s'infiltrer au domicile des victimes sans que leur voisin, dont la maison n’est qu’à deux pas de celle des premières, n'ait entendu, ni vu le drame qui était en train de se tramer chez la petite famille d’à côté ?
Pour l'instant, rien ne permet d'indiquer le vrai mobile du crime. Mais la Gendarmerie n'a confirmé, ni l'une ni l'autre de toutes ces thèses jusque-là avancées. Aucune confirmation non plus de sa part à propos des faits comme quoi les tueurs auraient fouillé l'appartement des victimes de fond en comble, comme à la recherche de l’on ne sait quoi au juste. Enfin, un élément sans doute révélateur de l’acharnement  des tueurs sur les victimes. Ils ont renouvelé leurs menaces en l'écrivant à l’aide d’un marker sur le mur. Affaire à suivre.
Franck R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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