Publié dans Société

Bilan des fortes vagues - 5 morts, deux disparus et plusieurs centaines de sinistrés

Publié le vendredi, 22 septembre 2023
La plage à proximité du village d’Anakao a retrouvé le calme  La plage à proximité du village d’Anakao a retrouvé le calme 

Les fortes vagues du lundi dernier a touché  997 personnes et a détruit ou inondé 367 maisons dans la Région du sud-est de Madagascar. Ce bilan a été officialisé par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ce dernier a été dépêché sur les lieux du drame pour approfondir l’enquête. Le nombre de décès n’a pas encore été finalisé, vu que la recherche de deux personnes disparues à Morondava continue. Ainsi, le bilan reste à 5 morts et deux disparus pour l’instant. Il est à savoir qu’aucun décès ou de blessure grave n’a été évoqué dans les autres lieux.
Ce lundi-là, sept Fokontany dans 4 Communes ont été les plus durement touchés par la montée de la mer. La Commune de Saint-Augustin a enregistré le plus grand nombre de sinistrés avec  394 sans-abris. Viennent ensuite celle de Tsifota (294), Efoetse (244) et enfin la Commune de Beheloke qui a enregistré 60 sinistrés.
Les pertes économiques sont aussi considérables. Pour les pêcheurs, c’est surtout la perte de matériels de pêche qui pèse lourd. En tout, 291 matériels de pêche ont été perdus ou détruits dont 271 pirogues. A Efoetse, la somme de 4 millions d'ariary a été emportée par la marée. Il s’agissait d’une cotisation appartenant à une association locale.
Des boutres utilisés malgré le danger
En pleine alerte rouge, un boutre a bravé l’interdiction imposée par l’Agence portuaire  maritime et fluviale (APMF) à Morondava. Dans la nuit du 21 septembre, celui-ci a tenté de sortir par l’estuaire de Betania en douce, mais a subi la colère de la mer et a été percuté de plein fouet par les hautes vagues. L’embarcation a été engloutie. L’équipage est sorti sain et sauf et quelques marchandises ont été sauvées, avant que le bateau ne se retrouve au fond de la mer.
Avant cette catastrophe, quatre autres boutres ont filé entre les mailles de la sécurité en bafouant tous les normes de sécurité et les autorités locales.
Les effets du front, à l’origine de ces grosses vagues, dans le sud-est de Madagascar s’estompent petit à petit. Actuellement, les côtes malagasy sont revenues au calme. La hauteur des vagues est estimée entre 0,5 et 1,5 mètre.
Durant les trois jours à venir, aucune alerte n’a été émise par le service de météorologie malagasy. Néanmoins, la prudence reste de mise en haute mer.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation
  • Actu-brèves
  • Enquête de Claudia Andriantsitohaina - L’Observatoire Mahitsy Fijery interpelle sur le respect des droits humains
  • Commune urbaine d’Antananarivo - Naina Andriantsitohaina n’est pas la SMGD
  • Révocation des maires et chefs Fokontany - Appel au respect des lois
  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Jeunesse
    Ah! vous les jeunes. Quel bel âge ! Quelle force d’énergie ! Mais quel avenir ? Laissons-nous, pour un temps, nous immerger, nous baigner, dans l’océan de la littérature … politique. Fantasmons ! Rêvassons ! Philosophons ! Dans le « Boky Mena » (Livre rouge), feu Didier Ratsiraka, auteur, concepteur, directeur d’âme, maître à penser, seul commandant à bord, etc., souligne en rouge le rôle stratégique tenu par les jeunes dans la réussite de la révolution socialiste. Les Jeunes figurent dans les 5 piliers du « Tolom-piavotana » au même titre que les Femmes et les Forces de l’ordre, des militants en treillis. Le « Filoha hajaina » se plait à ressasser à toutes les prises de paroles « Tanora ankehitrio, Tompon’ny taona 2000 ! » (Les jeunes d’aujourd’hui, les maîtres de l’An 2000). Nous sommes en 2025, un quart de siècle est passé. Où en est-il de leur cas …

A bout portant

AutoDiff