Publié dans Société

Tentative de forcing vers la CENI - Un ex-militaire arrêté puis relâché

Publié le dimanche, 15 octobre 2023

Lors de leur récente manifestation du samedi dernier, les supporteurs du collectif des 11 candidats se livraient encore à toutes les provocations et à tous les excès. Cela a été surtout observé à Ivandry où une bande d'excités qui se trouvaient dans leurs rangs a, au comble de leur ferveur, cherché à investir le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). C'est surtout le cas d'un manifestant, un ex-militaire, selon une source d'information. Il fut rapidement arrêté par la Police anti-émeute de l'EMMONAT, puis conduit dans le bureau d'un service de Gendarmerie de la ville pour y être interrogé. Mais hier, une information a avancé que le concerné aurait été relâché.

"Il fut libéré après une procédure d'identification", a-t-on fait savoir du côté d'Ankadilalana. Mais les provocations par ces militants du collectif des 11 candidats ne s'étaient pas arrêtées uniquement là. Alors qu'ils ont marché à la hauteur du carrefour situé au niveau de l'église Jesosy Mamonjy à Antanimena, ces manifestants étaient à deux doigts de s'affronter à un groupe de motards. Le fait que ces derniers ont fait un concert de klaxon, au moment ils ont croisé les sympathisants du collectif des onze candidats, n'a pas été du tout à leur goût. 

C'était dans ces circonstances qu'une bande d'excités s'est détachée des rangs des manifestants pour huer et siffler les motards, une vingtaine, selon un témoin. Les Forces de l'EMMONAT s'étaient rapidement interposées, permettant ainsi d'éviter un risque de dérapage entre les deux protagonistes. En amont de cette rue menant à Ivandry, précisément au niveau de la Poste et d'une banque à Antanimena, un autre affrontement entre ces motocyclistes et les manifestants a pu être une nouvelle fois évité, grâce surtout à l'intervention de l'EMMONAT. Cependant, il y eut des jets de débris de pierre par des inconnus mais dont on a ignoré d'où étaient partis ces jets de pierre. D'autant plus qu'il n'y eut pas de victime. Quant à ces motards, ils n'ont pas été encore identifiés. "Nous ignorons s'ils sont des taxis-motos ou non. Nous n'avons été informés sur le fond de leurs revendications, des impayés, ont-ils répété. Mais on soupçonne que des manipulateurs auraient voulu que les deux groupes protagonistes s'affrontaient", commente une source auprès de la Gendarmerie d'Ankadilalana. Après ces épisodes mouvementés, le calme était revenu progressivement à Antanimena et ses environs. 

 

Franck R.

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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