Publié dans Société

Direction de la santé familiale - Les employés conditionnent la reprise des activités 

Publié le mercredi, 08 novembre 2023

Destitution du directeur de la Direction de la santé familiale (DSF) à Analakely. Telle est la revendication des employés au niveau de cette branche du ministère de la Santé publique. Hier, ils ont effectué une manifestation devant le bureau à Analakely pour exprimer leur mécontentement. 

D'après les employés, ils ont ras-le-bol du comportement barbare de ce directeur. "Cela fait un an qu'il a été nommé à ce poste, mais il a déjà commis de nombreuses fautes au sein du département et envers les employés par ses écarts de langage : mots blessants et insultes. Il nous traite comme des moins que rien", se plaint une employée de la DSF. Un fait qui s'est produit en début de cette semaine et c’est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. En effet, un véhicule administratif a été garé dans le parking du bureau de la DSF. Quand le directeur est arrivé, il n’a pas pu garer son véhicule au parking, alors il s'est mis en colère. Celui-ci a ordonné au chauffeur de faire sortir ledit  véhicule dont la clé n'était pas sur ce dernier. Il l'a alors insulté devant tout le monde, l'a traité de tous les noms.

" Nous sommes choqués puisque ce dernier n'était pas de notre département. La situation est de plus en plus insupportable", poursuit l'employée. Et de rajouter, « Nous avons rassemblé nos forces et  décidé de suspendre les activités ». Des représentants du ministère de la Santé publique se sont déjà dépêchés sur place pour une intervention, mais les employés attendent la décision du ministère avant de se remettre au travail. Par contre, ils ont déjà enlevé les affiches sur le portail. Par ailleurs, une délégation du personnel a aussi déposé sa requête au ministère. 

Par conséquent, la grève se poursuit encore ce jour. "Nous ne comptons pas reprendre notre activité tant que ce dernier ne soit démis de son poste. Pendant une année, nous avons tout supporté. Mais, il est temps que nous exprimons notre colère et tristesse", conclurent les employés. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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