Publié dans Société

Insécurité à Analakely - Deux bandits en plein méfait fauchés par des tirs

Publié le mercredi, 08 novembre 2023

Les armes ont tonné dimanche soir en plein coeur d'Analakely. A l'angle d'une rue, deux corps inertes gisaient dans le noir, sur le bitume. Sur les lieux, ce sont les élements de l'unité d'intervention rapide de la Police (UIR) qui ont frappé ainsi un grand coup en matière de lutte contre le banditisme et ensanglante souvent Analakely. En effet, il s'agissait d'un acte méritoire de cette unité spécialisée de la Police pour sauver la vie d'un citoyen en danger car tombant entre les grifffes de ces deux bandits. Equipés d'objets tranchants, ces derniers se sont attaqués à un passant isolé, qui a eu le malheur d'être surpris par la nuit alors qu'il était sur le point de regagner son foyer.

Complétement désespérée, la victime ne s'est guère attendue à ce que la scène de son agression n'ait pas échappé à une patrouille conjointe de l'UIR et du commissariat du 1er Arrondissement.

Sans autre forme de procès, les policiers étaient alors intervenus et ont porté secours au piéton agressé.

Du coup, ce fut un revirement de la situation, côté agresseurs. Car en voulant se défendre des hommes de la Police venus les arrêter, les deux larrons se sont retournés contre les membres des Forces de l'ordre. En légitime défense, ces derniers ont dû alors utiliser les grands moyens : ouvrir le feu sur les agresseurs. C'était dans ces circonstances que ces derniers furent mortellement touchés par les balles de la Police. Face à l'insécurité qui fait d'Analakely et ses environs une zone rouge, la Police a décidé de renforcer sa présence et multiplier ses patrouilles, en particulier le soir. Certains bandits l'ignorent et croient pouvoir agir à leur guise et sont souvent pris au dépourvu. Les faits survenus dimanche soir dernier à l'endroit, prouve bien donc que la Police est loin de chômer, et qu'elle contrôle parfaitement la situation en cas d'alerte.

Parallèlement à cela, et toujours dans le chapitre de l'insécurité en ville, une munition a été découverte à Mahamasina, hier.

Les Forces de l'ordre se sont exprimées sur l'affaire et ont expliqué que ce projectile n'est pas en usage au sein des Forces. Elles ont alors annoncé qu'une enquête a été ouverte.

 

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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