Publié dans Société

Tentative de ralliement de la Place du 13 mai - Comparution des 10 personnes arrêtées devant le Tribunal

Publié le jeudi, 09 novembre 2023


Les dix personnes arrêtées lors des tentatives des partisans du collectif des candidats pour rallier et marcher de force sur la Place du 13 mai, samedi dernier, ont comparu devant le Tribunal d'Anosy, salle 2. Accusés de diverses infractions dont attroupement illégal et violence et voie de fait, les concernés dont une femme ont rejeté en bloc toutes ces accusations.
A la fin de l'audience, le juge déclare que le verdict sera connu le 17 novembre prochain.
L'avocat des 5 accusés, qui ont été placés sous mandat de dépôt, s'est heurté au refus du Tribunal dans l'un de ses requêtes dont notamment la liberté provisoire pour ses clients.
Rappelons aussi au passage que les cinq autres  personnes impliquées dans l'affaire, ont été, pour leur part, placées sous contrôle judiciaire.
Les accusés ont participé à la marche des pro- C10 ou "Hetsika Fotsy", qui a juré de rallier à tout prix, donc quoiqu'il arrivait, Analakely, à la Place du 13 mai.
Et ils ont été arrêtés lors d'un bras-de-fer avec les éléments de l'EMMONAT, la Police anti-émeute,  dans différents points des environs d'Analakely comme Antanimena ou Ankazomanga.
La veille de ce "Diabe", le préfet d'Antananarivo, en l'occurrence le général Angelo Ravelonarivo, prévenait que toute tentative pour accéder par la force sur la Place du 13 mai, dans le cadre de toute manifestation politique en dehors de la propagande électorale, constitue une infraction. Et que la Préfecture a prévu d'autres endroits pour que les pro C10 puissent se rassembler ou faire un meeting, samedi dernier.
Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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