Publié dans Société

Explosion d’une batterie de téléphone - Un bébé brûlé vif

Publié le dimanche, 12 novembre 2023

Le simple fait de recharger la batterie d'un téléphone a viré au drame pour toute une famille domiciliée à Andranomanelatra, Antsirabe. En effet, l'opération a provoqué une explosion accidentelle qui a coûté la vie à un petit garçon âgé d'un an et demi. Les tristes faits sont survenus vers 14h vendredi dernier juste au moment où le nourrisson dormait. D'abord, les flammes issues de l'incendie qui a accompagné cette explosion, ont attaqué le lit puis la victime. L'image fut insoutenable, du moins pour ceux qui ont vu le résultat. Le nourrisson n'était plus qu'un amas de chair calciné, selon une source.

A l'origine de ce terrible accident, une imprudence des adultes. Non seulement, les parents du petit l'ont laissé seul alors qu'ils étaient partis travailler au champ. Mais ils auraient directement branché le téléphone à recharger sur une batterie de 12 volts fonctionnant au panneau solaire. Sous la tension, la batterie du portable a ainsi explosé, causant ainsi un incendie dont les flammes ont attaqué les meubles dont le lit sur lequel le nourrisson dormait. Un véritable embrasement car tout l'appartement situé au dernier étage était également réduit en cendres. « Puisqu'il s'agit d'un toit de chaume, cela a aggravé sinon intensifié la propagation du feu, qui a tout dévoré », commente une source auprès de la Gendarmerie.

Outre la perte de ce bébé, 12 personnes sont actuellement sinistrées. « En apprenant la terrible nouvelle et en constatant elle-même les faits, la maman du petit garçon a perdu immédiatement connaissance et a dû être transportée à l'hôpital. Mais elle s'en était finalement sortie », continue cette même source.

Mais comment les choses s'étaient elles très mal tourné ainsi ? D'abord, les villageois étaient tous partis aux champs, les parents de la victime  inclus. Mais à part cela, un oncle du nourrisson était quand même à l'endroit. Il serait resté à l'extérieur et tout en bas du bâtiment au moment où les flammes ont commencé leurs œuvres destructrices et meurtrières. Mais souffrant d'un handicap, l'homme d'une quarantaine d'années n'a pu rien faire faire, du moins pour tenter de sauver le nourrisson. Le bruit de l'explosion était parvenu jusque dans les champs, alertant ainsi les villageois. Malheureusement, c'était déjà un brasier qui les attendait à leur retour au village. Et leurs tentatives pour mâter le feu avec les moyens du bord étaient vaines. Enfin, l'inexistence d'un service de pompiers dans ladite localité n'a fait qu'aggraver l'incendie. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

Fil infos

  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff