Publié dans Société

Bureau de doléances de la Présidence - Plus de 10.000 dossiers reçus en moins de 5 ans

Publié le lundi, 13 novembre 2023
 Richardson Rakotomanana, directeur dudit Bureau Richardson Rakotomanana, directeur dudit Bureau

Les litiges fonciers au premier plan. Le Bureau de doléances auprès de la Présidence a reçu 10.012 dossiers entre février 2019 et le 31 octobre 2023, soit en 4 ans et 8 mois. Ces doléances émanent de tous les horizons sociaux, économiques, syndicaux, culturels et religieux partout à Madagascar. Selon les informations recueillies, 8 dossiers sur 10 concernent les litiges fonciers non résolus depuis 10 à 40 ans. Leur résolution se fait progressivement ces derniers temps. 10 % des dossiers touchent des affaires sociales, à l'exemple des pensions non reçues, des salaires impayés, des problèmes familiaux ou conjugaux ou encore des soucis de santé ou de décès. Les 10 % restants concernent les factures impayées, les escroqueries et d'autres problèmes sociaux.
« Parmi ces dossiers de doléances, 5.651 sont presque résolus, soit 56,44 %. Toutefois, les petits problèmes restent en instance pour diverses raisons. Le manque de preuves, de clarté ou encore les pièces manquantes, la complexité des cas, le problème de proximité, etc., en font partie », explique Richardson Rakotomanana, directeur du Bureau de doléances. Ce dernier étant, notons-le, un bureau placé directement sous l'autorité du Président de la République et non un Organisme rattaché auprès de la Présidence. Il reste un organe moral qui collabore avec toutes les institutions de l'Etat, les entreprises ainsi que certaines entités religieuses.
P.R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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