Publié dans Société

Insécurité à Ambohitrarahaba - Un grossiste assassiné froidement

Publié le dimanche, 26 novembre 2023

Scène sanglante et violente ! C'est ce qu'on puisse dire de cet assaut de bandit survenu vers 20h30 à l'endroit baptisé "arrêt bus 30" à Ambohitrarahaba, vendredi dernier. Là, un chef de famille d'une cinquantaine d'années, et qui fut de son vivant le propriétaire d'un commerce de gros sis à Andravoahangy, en était la cible et a malheureusement payé de sa vie. La victime ainsi que d'autres personnes étaient dans un véhicule tout-terrain, prêts à regagner leur domicile qui se trouve à quelques mètres de là lorsque les malfrats ont surgi de nulle part pour s'approcher vivement du véhicule de la victime.

Et sans autre forme de procès, les agresseurs, au nombre de quatre, du moins selon des sources convergentes, l'ont impitoyablement et froidement éliminé en lui tirant dessus. Par la suite, les malfaiteurs se sont emparés de la sacoche qui contenait des liquidités, d'un montant total de 22 millions d’ariary, selon une source au niveau du commissariat de police de Sabotsy-Namehana.

De source auprès d'une unité de la Gendarmerie, le grossiste venait de percevoir ce fonds, le versement de la journée, selon cette première.

Les premiers recoupements avancent que deux agresseurs étaient sur une moto. Et qu'ils auraient pris discrètement en filature la voiture de la victime, et ce, depuis Andravoahangy même tandis que leurs acolytes, également au nombre de deux, seraient venus en moto, et se seraient déjà embusqués à Ambohitrarahaba pour y attendre la cible. Ce sont ces derniers qui ont ouvert le feu sur la cible, et ce, après le signal de leurs complices.

Ce qui laisse supposer que l'attaque aurait été planifiée. Pour le moment, l'enquête tente d'apporter des éclaircissements sur ce drame.

 

Franck R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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