Publié dans Société

Protection sociale - Une couverture nationale de 50% en 2030

Publié le mercredi, 20 décembre 2023

Eliminer l'extrême pauvreté et la faim. Un atelier pour l'élaboration de la Stratégie nationale de la protection sociale (SNPS) 2024-2030 s'est tenu, mardi dernier à Anosy, sous l'égide du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme. Bien que l'objectif pour accompagner les ménages extrêmement pauvres ait été atteint  durant la SNPS 2019-2023, des efforts quelques points devaient être améliorés pour atteindre l'objectif du développement durable (ODD) 2030 : "Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable". 

Le registre unique de la protection sociale, le renforcement des activités génératrices de revenus, ainsi que l'accompagnement des personnes en situation de handicap et les enfants figurent parmi les points à améliorer dans ce nouveau document stratégique. Ainsi, le nouvel objectif est d'atteindre une couverture nationale de 50% d'ici 2030. " Il existe de nombreuses idées d'amélioration, notamment la coordination du travail des acteurs de la protection sociale à Madagascar, l'examen du revenu par habitant, l'établissement d'une vision claire de l'objectif de réduction de la pauvreté", indique le directeur de la protection sociale, Rivomanana Ghisbert. 

La SNPS 2019- 2023 a placé comme objectif : 15% des ménages extrêmement pauvres bénéficient de la protection sociale. De 2016-2022, la couverture nationale de la protection sociale est de 1 355 500 ménages bénéficiaires, issus des 15 régions du pays. 313 112 enfants ont accès aux services sociaux de base. 256 écoles et Centre de santé de base (CSB) sont réhabilitées et reconstruites. Ainsi, 340 crèches mobiles ont été créées. 

Ainsi, la Stratégie nationale de protections sociale a mis une importance majeure sur l'amélioration des revenus et conditions de vie des ménages bénéficiaires à travers le renforcement de leurs moyens de subsistance. Il s'agit des appuis techniques, les Activités génératrices de revenu (AGR), les pratiques agricoles plus productives et plus durables ainsi que la création des Associations villageoises et d’Epargne et de Crédit (AVEC).

 

Anatra R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff