Publié dans Société

Epidémie de conjonctivite - Mesures sanitaires à renforcer dans les écoles

Publié le mercredi, 17 janvier 2024

Comme au temps de la Covid-19. L’épidémie de conjonctivite ne cesse de gagner du terrain et affecte plusieurs villes de Madagascar. Trouvant son origine dans la ville de Mahajanga, les premiers cas ont été déclarés il y a quelques semaines. Cependant, la bactérie à l’origine de la conjonctivite se transmet facilement.  Ainsi, le ministère de l’Education nationale (MEN) recommande à tous les établissements scolaires de remettre en place les mesures d’hygiène et sanitaires semblables lors de la Covid. En effet, le seul moyen efficace pour éviter la propagation de la conjonctivite est encore la propreté.  Par conséquent, le MEN met en avant « la mise en place de dispositif de lavage des mains avec du savon et/ou l'utilisation de gel hydroalcoolique, le respect des gestes barrières et la désinfection systématique des locaux scolaires ».

La maladie a une durée d’incubation de un à cinq jours. Ainsi, les personnes malades ne sont pas toutes détectées en temps voulu.  En effet, l’installation de contrôle au niveau des gares routières n’est pas à 100% efficace, mais permet seulement de filtrer ceux qui présentent les symptômes de la conjonctivite. Par conséquent, il y a ceux qui ne tombent malades qu’une fois arrivée à destination. En plus, ils ont largement le temps d’infecter les autres passagers lors du voyage. Cela explique l’apparition de la conjonctivite dans d’autres localités autres que Mahajanga.

De son côté, le ministère de la Santé publique (MINSAN) multiplie les sensibilisations sur cette épidémie. En plus de règles d’hygiène à suivre, le contact minimum entre  les individus, il y a également une note qui interdit tout élève ayant les symptômes de la conjonctivite d’aller en classe. Le ministère a aussi cessé ses activités pouvant ameuter une foule comme la distribution de médicaments et de soins de masse jusqu’à nouvel ordre. Cependant, le MINSAN a indiqué qu’il n’y a pas lieu de paniquer : « Malgré la contagion rapide de cette maladie, elle est facile à guérir et des séquelles graves sont peu probables dans la plupart des cas. Seulement, il faut consulter un médecin et suivre les recommandations ».

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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