« La voie est difficile d’accès puisque les canaux d’évacuation sont obstrués par les déchets, pouvant expliquer le passage boueux et avec des flaques d’eau. D’un autre côté, les camions ne suivent pas les règles imposées puisque les transporteurs déversent les ordures à l’entrée du dépotoir, au lieu d’y franchir au moins 200 mètres », avance le ministre de tutelle. D’un autre côté, le sol organique de ce dépotoir ne supporte pas les charges quotidiennes.
« Actuellement, la stratégie étant d’y assurer l’accès en permanence des camions, avec le curage et l’assainissement des canaux d’évacuation et la réhabilitation de la voie d’accès du dépotoir », ajoute-t-il.
Lancement de l’opération « coup de poing »
La descente d’hier au dépotoir d’Andralanitra marque le lancement de l’opération « coup de poing » face aux montagnes de déchets ménagers dans la ville d’Antananarivo. L’opération vise à ramasser les ordures, accélérer leur transport au dépotoir et maintenir la propreté dans la Capitale. Pour ce faire, le Gouvernement à travers le MEAH et partenaires, dont la l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) avec son projet « Gestion des déchets solides de la ville d’Antananarivo », et la Région d’Analamanga prêtent main-forte à la Commune urbaine d’Antananarivo et le SMA.
« Tout le monde est responsable de l’entassement des ordures à Antananarivo. La non maîtrise des déchets depuis les ménages pourrait s’expliquer par leur amoncellement. A cela s’ajoute le problème dans la chaîne de gestion des déchets, sans oublier le manque de moyens », reconnait le ministre de tutelle.
Tous les acteurs et parties prenantes se mobilisent et se partagent les tâches pour assurer l’opération et atteindre l’objectif fixé en un mois. La Région d’Analamanga a, rappelons-le, entamé sa part depuis jeudi dernier avec le curage du canal d’Andriantany et le ramassage d’ordures. 15 camions, des tractopelles et d’autres engins ont été mobilisés pour ce faire…
P.R.