Publié dans Société

Barrage et bassin de conservation d’eau - Les études avancent dans la Région d’Anôsy

Publié le mardi, 23 janvier 2024

Un projet pharaonique d’approvisionnement en eau et d’assainissement est en gestation dans le grand Sud. En effet, les Régions d’Anôsy et d’Androy bénéficient du projet d’amélioration de l’accès à l'eau potable (PAAEP), financé par la Banque mondiale. Cette dernière a déboursé une bagatelle somme de 500 millions de dollars pour soutenir des moyens de subsistance résilients à travers l’accès en eau potable pour la population de ces Régions. Il s’agit de la construction d’un barrage de rétention et d’un bassin de conservation d’eau en amont du fleuve Mandrare dans trois Communes de la Région d’Anôsy, à savoir la Commune rurale de Mahaly, Ebelo et Ranobe, situées dans le District d’Amboasary-Sud.

« Le barrage aura 1 km de longueur et 50m de hauteur. Cette infrastructure sera à usages multiples sur la partie haute du bassin du fleuve de Mandrare. Les objectifs étant de promouvoir des avancées économiques considérables sur le long terme et d’améliorer les conditions de vie des milliers de personnes qui seront déplacées. Ce barrage contribuera à l’irrigation de l’agriculture, mais aussi à l’approvisionnement en eau et électricité des localités touchées par le projet », explique Simon Andriatsiferana, directeur général de l’Eau au sein du ministère de tutelle. 

Ce projet vise principalement à approvisionner jusqu’à 830 millions m3 de réserve d’eau potable à stocker pour le seuil de Dabolava, dans la Commune de Mahaly. Il s’agira également d’introduire des pratiques de gestion durable sur 10.000 hectares, telles que l’irrigation des plaines cultivables, la restauration et la conservation des paysages forestiers, tout en améliorant les moyens de subsistance et la résilience de milliers de personnes dans la Région d’Anôsy. Grâce à ce défi, la population bénéficiera également de 1,5 MW d’énergie électrique qui pourra subvenir aux besoins locaux.  

Afin de déterminer la faisabilité de ce projet, des études APS (avant-projet sommaire) détaillées ont été effectuées dans le cadre du projet régional pour la résilience climatique sur terrain afin de mener des analyses sociales, environnementales et techniques. Une délégation de la Banque mondiale, dirigée par le spécialiste des ressources en eau David Casanova, accompagnée de l’équipe technique de la Région d’Anôsy - dirigée par le gouverneur Voahary Rakotovelomanantsoa - ainsi que des représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, ont effectué une descente sur place.

 

E.F.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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