Publié dans Société

Fortes pluies - 4 personnes décédées, 3 portées disparues

Publié le mercredi, 24 janvier 2024



Les dégâts engendrés par le passage des fortes pluies qui ont secoué la Grande île depuis le 16 janvier ne cesse de s’alourdir. Hier, à 12h30, 3 personnes sont portées disparues : un  à Port-Bergé, un autre Mandritsara et Ambanja. 4 personnes décédées : un  à Maevatanana, 2 à Toamasina II et 01 à Port-Bergé. 4 personnes sont blessées.
Actuellement, 10 régions sont touchées par ces fortes pluies à savoir Analamanga, Alaotra Mangoro, Atsinanana, Boeny , Diana, Fitovinany, Melaky, Menabe, et Sofia. 7 418 personnes sont sinistrées soit 1 962 ménages dont 1 916 personnes déplacées dans 7 sites d’hébergement communs et 747 autres déplacées chez leurs familles ou voisins. 1 971 cases d’habitation sont inondées et une vingtaine détruites. 14 salles de classe partiellement détruites, 4 salles de classe totalement décoiffées et 2 salles de classe complètement détruites. 12 655 hectares de rizières sont inondés dont 11 813 hectares dans la Région Sofia. 205 hectares de rizières sont ensablées.
Concernant les infrastructures routières, plusieurs rues de la ville d'Ambatondrazaka sont sous les eaux, tandis que plusieurs routes nationales sont coupées dans la région Atsinanana, Boeny, Diana, Melaky et Sofia. Le RN 11A, du District de Vatomandry est complément coupées à cause de la destruction d'un pont. Dans le district de Sofia, la Rn6 est coupée sur plusieurs points à cause de la submersion de la route.
La météo prevoit la continuité des fortes précipitations de l'ordre de 40 à 120 mm en 24 heures pour les régions Diana, Sofia et Sava. Une extension des fortes pluies vers les hautes terres centrales et le centre Est du pays est également prévue. Ces mauvais temps sont générés par des amas nuageux renforcés par la Mousson et par une zone de convergence intertropicale.

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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