Il s’avère que les femmes malagasy sont moins réticentes à utiliser les méthodes de contraception modernes. De plus, les médicaments et autres produits n’arrivent pas dans les centres de santé. « Pour que ces méthodes marchent, il faut qu’elles soient appliquées régulièrement. Pourtant, les médicaments y sont momentanément présents et dès fois, non. Cette situation contraint les femmes à abandonner leur traitement, surtout en milieu rural », a indiqué Mahalogny, habitante du quartier d’Antanimora-Sud, Région d’Androy. Afin de pallier cette accessibilité inégale aux médicaments, cette campagne de distribution gratuite de masse témoigne l'engagement continu du Gouvernement à améliorer l'accès aux services de santé reproductive.
Un point d’honneur pour le Chef de l’Etat
Le planning familial est un point important si l’on veut avancer. « Quand on a beaucoup trop d’enfants, leur éducation laisse à désirer, au point qu’ils deviennent des fardeaux pour la famille et le pays », selon les propos du Président de la République, Andry Rajoelina. Cette distribution gratuite de kits entre ainsi en adéquation avec l’élaboration d’une stratégie nationale de planification familiale.
« Il s’agit d’une stratégie axée sur l’amélioration des conditions de vie des Malagasy en rendant gratuit l’accès aux moyens de contraception », avait-il annoncé lors de son récent discours d’investiture. Ainsi, selon le Chef de l’Etat, la mise en œuvre de cette stratégie nécessite la contribution de tout un chacun, car « chaque citoyen doit participer à l’amélioration de la vie familiale et celle communautaire de façon à ce que personne ne devienne un fardeau pour le pays ».
N.R.