Publié dans Société

Tentative d'enlèvement d'un Indien - Trois ex-détenus de Tsiafahy éliminés

Publié le mercredi, 31 janvier 2024

Le sang a giclé du côté d'Ambohibe Ilafy, la nuit de mardi dernier. Sur le sol, trois corps sans vie gisaient dans une flaque de sang, et des armes retrouvées à côté de ces cadavres. Mais qui sont les victimes.

On peut dire simplement que ç'en est fini de la bande à Ndriana Charles et compagnie, des bandits rendus tristement célèbres pour les enlèvements de citoyens étrangers résidant dans la Capitale dont des Indiens. D'après les informations, ces trois individus, mis définitivement hors d'état de nuire, ont purgé leur peine de prison à Tsiafahy il y a quelques années de cela, et toujours pour enlèvement mais ont donc récemment récidivé. Les faits. Vers minuit mardi dernier à Ambohibe Ilafy, ces bandits étaient sur le point de tendre une embuscade à leur prochaine victime, un Indien, selon une source. "Cette nuit-là, la cible conduisait tranquillement et se trouvait sur le chemin qui mène vers son foyer à Ambohibe Ilafy, lorsque les agresseurs sont passés à l'action, cherchant à barrer le chemin à la cible. Mais grâce à un renseignement et un plan qui fonctionnait comme une machine bien huilée, les éléments de la Gendarmerie ont déjà pris position dans le secteur, histoire d'avoir la possibilité d'intervenir à temps pour empêcher les ravisseurs d'agir", selon une source au niveau de cette Force.

Devant cette brusque tournure, les agresseurs ont ouvert le feu sur les gendarmes. Il y eut alors un échange de tirs dont l'issue a été fatale pour les assaillants.

Grâce à leur intervention, les gendarmes ont pu mettre définitivement une croix à la carrière du prénommé Ndriana Charles, mais également à celle de ses deux acolytes dont les surnommés Betomboka et Dida Vazaha. De plus, les armes dont le funeste trio s'était servi durant cette tentative avortée, ont été saisies. Dans le lot, citons un fusil Ak47 mais aussi deux armes de poing.

De source auprès de la Gendarmerie, Ndriana Charles et consorts ne sont pas vraiment étrangers des services de cette Force et de la Justice pour leurs méfaits, comme nous l'avons d'ailleurs précisé au début. Les trois sont des multirécidivistes. "Ils faisaient partie de la bande du tristement célèbre et feu Lama et furent donc emprisonnés en 2004 car trempés dans une autre affaire de kidnapping d'Indopakistanais à l'époque", ajoute cette source de la Gendarmerie.

Grosso modo, le trio avait participé dans de nombreux faits d'enlèvements survenus depuis 2003 dans la Capitale. Et qu'il ne se bornait uniquement à enlever des étrangers car il était également l'auteur de multiples attaques armées. Les corps des trois larrons ont été transportés à la morgue de l'HJRA.

Parallèlement à cela, la Police a également mis un terme à l'existence d'un autre bandit à Andavamamba. Cette fois-ci, l’action musclée de celle-ci, pour empêcher la tentative du concerné à perpétrer son forfait, est survenue vers 3h du matin, hier.

Le suspect était sur le point d'attaquer une famille domiciliée à Andavamamba lorsqu' une patrouille de la Police a surpris ses gestes et faits. Puisque l'homme était armé et donc dangereux, les Forces de l'ordre ont dû alors utiliser les grands moyens : l'éliminer.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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