Publié dans Société

Côte-Est - Perdu, un bateau de pêche réapparait avec son équipage

Publié le dimanche, 04 février 2024

Alors que l'opinion commence à s'inquiéter et à craindre le pire, elle peut finalement pousser un grand ouf de soulagement. Car si pendant une semaine, on a perdu toute trace du SEBAE XI, ce bateau palangrier de Réfrigépêche, qui aurait dérivé quelque part dans un vaste sphère de l'océan Indien qui borde la côte orientale de la Grande île, voilà qu'une bonne nouvelle a surpris les proches des membres de son équipage. Hier même, ces derniers, au nombre de 7, selon la Gendarmerie, ont pu finalement retourner sains et saufs, chez eux, à Toamasina. 

De source auprès de la Gendarmerie, et ce, dès vendredi dernier même, le SEBAE XI avait été localisé au large de la Commune de Vinanivao à Antalaha. "Le navire aurait dérivé à la suite d'une avarie moteur jusqu'à cet endroit si éloigné et au nord de Toamasina d'où il était parti le 26 janvier dernier. De plus, la condition météo était tellement si mauvaise que l'embarcation fut malmenée et poussée vers le Nord par les bourrasques et la forte houle à la grande impuissance de son équipage. Du coup, le navire s'était égaré ainsi. Heureusement, il a miraculeusement tenu sous les coups de vent ", explique la Gendarmerie. Cette dernière a bénéficié de l'appui de l'Agence portuaire maritime et terrestre ou APMF Toamasina pour les recherches du SebaeXI. "Une fois que les gardes- côtes aient pu localiser la position du bateau, on a pu établir le contact avec le capitaine, qui fut guidé par GPS pour le sortir du pétrin et le ramener progressivement à Toamasina", renchérit cette même source.

Bien que la société Réfrigépêche ne s'empresse toujours pas de s'exprimer sur l'affaire, il existe une certitude : cette joie indicible de ces matelots de retrouver finalement la terre ferme mais surtout aussi leurs familles. Dire que vendredi dernier, ces dernières s'étaient retrouvées près de la douane à Toamasina où elles ont pleuré de désespoir. Or, elles ont ignoré encore que le SEBAE XI avait été localisé près d'Antalaha, le même jour. Seulement, les autorités semblaient prendre le soin de ne rien encore révéler.

Ainsi s'achève donc une semaine passée dans l'angoisse totale. Rappelons qu'un communiqué sur la disparition du bateau de Réfrigépêche Toamasina a fait le tour des réseaux sociaux et de la presse, vendredi. A cette date, les experts estiment que l'embarcation de petit tonnage se serait égarée au large de Sainte-Marie. Raison de plus pour s'inquiéter car il n'émet plus aucun signal pour qu'on sache au moins sa position. Les familles des membres de l'équipage étaient alors exaspérées. Notons que le personnel navigant du SEBAE XI est composé de personnes venant de Toamasina d'où le bateau a levé l'ancre le 26 janvier dernier avant qu'il n'ait disparu totalement du radar.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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