Publié dans Société

Torture d'un "innocent" - Les autorités policières avisées

Publié le mardi, 13 février 2024

Face à une récente publication sur Facebook à propos de présumée torture que la Police, précisément son service anti-gang, aurait infligée à son fils, car soupçonné d'être un voleur à l'arraché, l'affaire n'a pas laissé cette force de marbre. Puisque l'accusation de ses éléments en cause paraît assez grave, il est normal que la Police donne sa version. De source auprès justement de celle-ci, un rapport concernant cette situation aurait été déjà envoyé à l'intention de deux hauts responsables au sein de la Police dont justement celui du service mis en cause. "Les autorités de la Police ne se sont pas encore prononcées sur l'affaire", se contente de préciser cette source.
En attendant, un bref rappel des faits s'impose. Ils remontent la semaine dernière à un arrêt de bus situé en face du Palais de Justice à Anosy, du moins selon la plaignante, c'est-à-dire la mère profondément chagrinée par le sort réservé à son fils supposément arrêté, tabassé et torturé par les éléments du SAG avant qu'ils ne le conduisent au commissariat du 5e Arrondissement.
"Mon fils venait de rentrer du travail et a quitté le bus à Anosy pour aller acheter des chaussures à Mahamasina. Puis, il était retourné à cet arrêt de bus à Anosy lorsque les agents des Forces l'ont étranglé par surprise par l'arrière avant de lui intimer l'ordre de les suivre jusqu'à la Brigade criminelle sous prétexte qu'il soit voleur", explique la mère de famille dans sa publication sur Facebook.
A la plaignante de reprocher aux éléments en cause du service de Police de déverser leur hargne et leur brutalité sur son fils après qu'ils eurent été informés sur la présence supposée de malfaiteurs qui auraient rôdé dans le secteur. Enfin, la dame relate que, toujours sur Facebook, les membres des Forces auraient ensuite emmené son fils dans leur salle de sport pour le faire endurer toutes sortes de mouvements prenant l'allure de châtiment, non sans qu'ils n'aient d'abord continuer à le brutaliser, si l'on ne parle que des coups assenés à  son crâne.
A la plaignante de donner ensuite les descriptions physiques des "tortionnaires" supposés de la Police de son fils. Bref, à entendre dire cette femme, son enfant est simplement innocent. Affaire à suivre.
Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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