Publié dans Société

Braquage à Anjohy - Trois individus jetés à Tsiafahy

Publié le jeudi, 15 février 2024


Samedi dernier, les quatre individus impliqués dans le braquage d’un véhicule, qui a transporté le fonds appartenant à une société, ont été déférés au Parquet, samedi dernier. A l’issue de leur audition par le procureur, ce dernier a décidé de placer trois suspects sous mandat de dépôt à Tsiafahy. Seule la quatrième, puisqu’il s’agit d’une femme, a bénéficié d’une liberté provisoire.
Les faits remontent le 29 janvier dernier à Anjohy où ces bandits ont braqué le véhicule. Tout a commencé lorsqu’une autre voiture a doublé celle de cette entreprise avant qu’elle ne s’était mise brusquement en travers de la route, de façon à ce que le convoyeur de fonds soit totalement bloqué. Du coup, six individus armés ont jailli de la voiture non identifiée, selon une source policière. Les assaillants ont menacé avec des fusils les employés piégés dans leur véhicule, complètement terrifiés que surpris. C’était dans ces circonstances que ces derniers étaient obligés de remettre le fonds, qui atteindrait une centaine de millions d’ariary, aux malfaiteurs. La Police n’a toutefois pas confirmé la véracité du montant volé. Tout s’était rapidement passé. Même les passants, témoins à la scène ont été pétrifiés. Car une fois qu’ils ont eu le butin, les bandits ont regagné leur voiture et foncé vers une destination inconnue. Depuis, la Brigade criminelle ou BC4 a démarré l’enquête, qui a été couronnée de succès, bien sûr après une période de recherche intense et un travail d’arrache-pied.
 
 Mais voyons maintenant comment les fins limiers de la BC4 ont réussi à mettre les suspects dans leur filet. Outre les arrestations, la Police a également saisi trois armes à feu ainsi que des couteaux que les assaillants ont utilisés lors de ce braquage. Tout a démarré par des prises en filature des suspects mais également des pièges. C’était dans ces circonstances que deux suspects tombaient dans le filet de la BC4, le 31 janvier dernier. C’était sur les concernés que les armes ont été saisies. Par la suite, un troisième larron, désigné comme celui qui aurait perpétré directement le braquage, a été arrêté à Antohomadinika, le 1er février dernier.
Les Forces de l’ordre ont retrouvé un sabre ainsi qu’une partie du butin, soit 30 millions d’ariary à son domicile, lors d’une perquisition. Puis, ce fut une cascade de coups de filet : le suspect qui conduisait la voiture qui a transporté le gang fut appréhendé à son tour, sur la RN7.
Et on connait la suite. Tous ces individus ont été déférés samedi dernier avant que leur sort ne soit fixé, du moins pour trois d’entre eux.
Franck R.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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