Publié dans Société

Fandriana - Des fonctionnaires victimes de harcèlement moral

Publié le jeudi, 15 février 2024


Récemment, une paisible localité située dans le District de Fandriana a été le théâtre d'une réunion tumultueuse. Trois associations aux intérêts divers, notamment une association de femmes, une autre dédiée aux personnes âgées, et une association catholique ont tenu une rencontre. L'objectif affiché de cette rencontre était la préparation du 8 Mars, célébration de la Journée internationale dédiée aux droits de la femme.
Cependant, l'événement a pris un tournant inattendu avec la brusque irruption d'un sénateur en exercice. Les témoignages recueillis suggèrent que l’élu aurait proféré des menaces à l'encontre de l'Assemblée, en particulier à l'égard des fonctionnaires présents. L’irritation du parlementaire aurait été suscitée par la présence d'un opérateur économique bien connu dans la Région. Selon les informations disponibles, le sénateur aurait émis une interdiction formelle à tous les fonctionnaires de collaborer de quelque manière, que ce soit avec cet entrepreneur.
Le motif de cette hostilité envers l'opérateur économique semble résider dans des suppositions selon lesquelles celui-ci envisagerait de se lancer dans l'arène politique, en se présentant potentiellement aux prochaines élections législatives, et éventuellement de rivaliser ainsi avec le candidat soutenu par l’élu.
Ce climat de tension et d'intimidation a suscité de vives réactions parmi ceux qui dénoncent ce qu'ils qualifient de « terrorisme moral » à l'encontre des fonctionnaires dans les zones reculées du pays. Ces agents se retrouvent ainsi pris dans une situation délicate. Les observateurs soulignent que de telles situations mettent en lumière la complexité des relations politiques locales et les défis auxquels sont confrontés les fonctionnaires dans l'exercice de leurs fonctions.
E.F.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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