Publié dans Société

Mialy Rajoelina et lutte contre les violences - Des progrès significatifs réalisés !

Publié le mercredi, 28 février 2024

Des engagements fermes de la Première dame. La lutte contre les violences avance, si l’on tient compte des activités entreprises dans ce cadre. Des avancées constatées notamment grâce au leadership de la Première dame Mialy Rajoelina, championne de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). La mise en place du centre spécialisé y afférent à Mahamasina en fait partie. Le centre dispense une formation professionnelle et une réinsertion pour les survivants de violences. De plus, la collaboration avec les instances publiques, dont la Brigade féminine de proximité et la Gendarmerie nationale ou encore le ministère de la Justice, etc., a porté ses fruits. 

D’un autre côté, des textes de loi en matière de VBG ont été adoptés, accompagnés de la mise en place de la chaîne pénale. La sensibilisation de la population sur les VBG et leurs conséquences socio-économiques et sanitaire s’est aussi enchaînée. Récemment, la loi sur la castration chimique des auteurs de viol et d’inceste sur mineurs, modifiant certains articles du code pénal, a été déclarée conforme à la Constitution. Il s’agit d’une mesure indispensable face à l’augmentation des cas de viols, chiffrés à 600 en 2023 et 133 au mois de janvier.  

La Première dame réitère ses engagements fermes dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants ainsi que celle contre le mariage précoce. C’était lors de sa rencontre avec la délégation de l’UNFPA, hier au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. Une visite de courtoisie durant laquelle les 2 parties ont réaffirmé leur volonté de poursuivre ensemble cette lutte de longue haleine. La rencontre a également été une occasion d’aborder la célébration de la journée internationale de la Femme, le 8 mars. Des échanges sur le programme de célébration nationale, laquelle se tiendra pendant quelques jours à Toamasina, ont été discutés. Notons que l’UNFPA fête ses 30 ans cette année.

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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