Publié dans Société

Avenue de l’Indépendance - Une amende jusqu'à 300.000 ariary pour les pollueurs 

Publié le lundi, 11 mars 2024

Redorer l’image de la ville d’Antananarivo. Dans le cadre de l'objectif de faire d'Antananarivo une ville propre d'ici 10 jours, une opération de nettoyage sur l'Avenue de l'indépendance et ses environs a été menée le week-end dernier par les éléments du Corps des sapeurs-pompiers œuvrant dans la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ainsi que le personnel de la Direction de l'urbanisme. A cette occasion, le chef de corps de la Polices municipale, le commissaire Ostrom Whenss, a rappelé les dispositions du Code municipal d'hygiène (CMH) sanctionnant les personnes qui ne respectent pas les règles relatives à la propreté publique. D’ailleurs, la CUA a déjà multiplié le nombre des urinoirs et poubelles dans la ville des mille afin de lutter contre la défécation à l’air libre, ainsi que de lutter contre l’insalubrité qui mine la Capitale depuis plusieurs années.

Pour l’avenue de l'Indépendance et ses environs, il a avancé que des amendes allant de 50.000 à 300.000 ariary peuvent être infligées contre ces contrevenants, en fonction de la nature et de l'importance de l'infraction commise, selon le CMH. Pour les automobilistes et les commerçants qui ne respectent pas la propreté, leurs sanctions figurent dans la troisième catégorie des infractions, dans laquelle figure une amende pouvant atteindre 300.000 ariary, en plus du rétablissement de la propreté dans ces endroits.

En rappel, le président de la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, Richard Ramanambitana, a effectué un rapport sur l'avancement de la réalisation de cet objectif. Il a évoqué plusieurs points pour accélérer l'atteinte de cet objectif dont la nécessité de respecter à la lettre les dispositions émises dans le Code municipal d'hygiène, relatives aux horaires de jet d'ordures et les types de déchets à jeter dans les bacs à ordures ménagères. Des agents de la Police municipale seront mobilisés pour assurer le respect de ces dispositions et prendre également des mesures pour assurer la sécurité des bacs à ordures, de même que la fluidité de la circulation durant les heures de ramassage.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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