Publié dans Société

Réinsertion professionnelle des vulnérables - Des jeunes femmes se réparent dans le numérique !

Publié le vendredi, 15 mars 2024

« Women in digital ». Ce programme de Total Energies se focalise sur l’autonomisation des femmes à travers les métiers du numérique. Mis en œuvre par « STEM for good Madagascar », le programme cible les jeunes femmes vulnérables, dont les survivantes de violences, des mères célibataires ou encore celles sans revenu, au chômage. « Le programme dispense une formation technique, tout en valorisant le développement humain à travers des ateliers durant lesquels on travaille sur la confiance en soi, l’affirmation de soi, l’estime de soi, l’intelligence financière ou encore la communication interpersonnelle », informe Santa Nur, formatrice et coach professionnel. Outre leurs recherches personnelles, des mentors soutiennent et orientent les participantes dans leur formation.

Ando Ericka Andrianasoavina fait partie des 120 femmes « Women in digital » qui ont suivi 2 mois de formation dans les locaux de STEM for good Madagascar et 3 mois en entreprise. Elle a choisi l’assistanat virtuel pour se réinventer à travers le numérique. « Je suis passée par des moments difficiles suite à la perte de mon enfant. J’en étais traumatisée, au point de démissionner de mon travail en 2020. La formation dispensée ici m’a permis de regagner confiance en moi et de reprendre ma vie en main. A cela s’ajoutent le savoir-faire et les compétences que j’ai acquis dans l’assistanat virtuel. D’ailleurs, j’ai pu lancer mes activités en tant qu’entrepreneure et enregistre déjà mes premiers clients », nous confie la jeune femme. Elle n’a pas manqué de s’adresser aux jeunes femmes qui traversent de rudes épreuves. « Il faut accepter les choses ou les échecs, en parler avec ses proches afin de se relever et mieux avancer », lance-t-elle.

Les 120 femmes « Women in digital » ont pu accomplir les 5 mois de formation. 70 % d’entre elles, y compris Ando, ont désormais une activité génératrice de revenus, rapportant plus de 250.000 ariary par mois. D’ailleurs, le programme leur exige des justificatifs de leur stage, cela après avoir suivi une formation en développement web, traduction, « community management », rédaction web, « graphic design », influence marketing et assistanat virtuel. Certaines travaillent actuellement dans de grandes entreprises, comme des banques, bureaux d’étude ou encore dans des ONG ou associations. La mise en place de l'identité numérique des entreprises en local et à l'international fait partie de leurs métiers. De plus, bon nombre d’entre elles ont pu monter des projets au profit de la communauté, et ce à travers des associations ou des actions caritatives…

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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