Publié dans Société

Vol de carburant dans une raffinerie - 11 personnes placées sous MD à Antanimora

Publié le dimanche, 24 mars 2024


La semaine dernière, une vingtaine de personnes avaient été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur l'affaire concernant un vol de carburant dans une raffinerie à Toamasina. L'affaire connaît un récent développement. Les suspects, qui ont été transférés dans la Capitale, furent déférés au Parquet d'Anosy, vendredi et samedi derniers. Tard dans la soirée de ce même samedi, le Parquet du TPI d'Antananarivo a fait part de sa décision : 11 suspects ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Si 4 d'entre eux sont des chauffeurs de camions-citernes d'une compagnie, 7 sont des agents de la raffinerie d'une société pétrolière, plaignante dans l'affaire.
Sur place à Toamasina, la nouvelle avait été accueillie sans grande surprise, du moins chez les collègues des incriminés.
Depuis lundi de la semaine dernière, les chauffeurs de ladite société de transport de carburant ont observé la grève pour réclamer la liberté sans condition de leurs collègues arrêtés et qui avaient été auditionnés par le procureur du TPI d'Anosy, dans la Capitale.
A un moment où le mouvement de grève allait compromettre la distribution de carburant, notamment à Toamasina, on a assisté à un désamorçage inattendu de la situation à partir de jeudi 21 mars dernier. Les chauffeurs ont accepté de retourner à leur travail, d'abord pour deux jours seulement, du moins en vue pour le ravitaillement de Toamasina. Puis vendredi dernier, les grévistes ont annoncé vouloir assurer un service minimum avant de déclarer, dans le courant de l'après-midi du vendredi dernier, un service normal, comme en temps ordinaire, au grand soulagement de tous.
En cause, il y eut le lobbying de la délégation officielle menée par le procureur de Toamasina, Ivy Sandro, qui fut entouré par la CIRGN de Toamasina, de la direction régionale de la sécurité publique ainsi que le représentant de l'OMH. Les négociations du procureur avec les grévistes ont permis de faire fléchir ces derniers.
Pour revenir à la genèse de l'affaire, les arrestations de la vingtaine de personnes en cause, se sont succédé quelques semaines auparavant.
Si 15 d'entre elles sont des employés de la raffinerie de ladite compagnie pétrolière à Toamasina, 5 sont des chauffeurs et autres prestataires dudit pétrolier. Ces derniers étaient arrêtés le 18 mars dernier.
D'après les informations, les vols proprement dits se seraient produits les 1er et 3 mars derniers sur le site de cette raffinerie à Toamasina, situation à l'origine des récentes arrestations du 18 mars dernier. La quantité de carburant transportée par les camions, à leur sortie du site de la raffinerie, aurait dépassé le quota ou la charge autorisée sur les poids lourds.
Le Syndicat des conducteurs professionnels de Madagascar ou SCPM était monté au créneau, dénonçant ainsi les arrestations arbitraires supposées de ces chauffeurs, du moins mercredi dernier. Dire qu'il a annoncé d'aller durcir le mouvement si les autorités ne parviendront pas à un terrain d'entente.
Franck R./ Kamy R.

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Editorial

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    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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