Publié dans Société

Meurtre d'une femme et de son garçon - Le compagnon de la défunte condamné aux travaux forcés à perpétuité

Publié le mardi, 16 avril 2024

Une mère de famille prénommée Claudia ou Koly (30ans), et son petit garçon avaient été sauvagement assassinés à Ambohimandroso (Rn7), vers mi-septembre 2023.

Depuis, la Gendarmerie a arrêté 3 suspects dans l'affaire. L'un d'eux n'est autre que le compagnon de 59 ans de la mère de famille tandis que le second est un colporteur, enfin un troisième plutôt connu pour ses relations d'affaires avec feue Koly. Rebondissement le mardi 9 avril 2024. Les accusés ont dû comparaître devant le Tribunal de première instance d'Ambatolampy où ils devaient répondre chacun de leurs actes. Au terme des débats assez houleux à l'audience car le principal accusé a nié ses incriminations jusqu'au bout, le juge a prononcé sa sentence : le veuf de 59 ans, puisqu'il s'en est agi un, a écopé d'une peine de travaux forcés à perpétuité pour homicide. En revanche, ses deux co-accusés ont été purement et simplement relâchés, faute de preuves susceptibles de les retenir. D'autant plus que ces derniers ont plaidé non coupables.

Mais revenons à la genèse de cette triste affaire. Après l'arrestation des trois suspects en septembre 2023, l'enquête préliminaire au niveau de la Gendarmerie a révélé que le quinquagénaire s'était violemment 

disputé avec la jeune maman de 30 ans quelques moments avant le drame. "Vers 22h le soir de celui-ci, le compagnon de la victime a quitté précipitamment Ambohimandroso pour rejoindre la Capitale où nous l'avons d'ailleurs arrêté", a expliqué cette source auprès de cette unité de Gendarmerie d'Ambohimandroso. Pour la Justice, et malgré les arguments de défense et de justification de l'accusé lors de sa comparution du 9 avril dernier, cela suffit à expliquer le motif de la fuite précipitée du quinquagénaire vers la Capitale : chercher à échapper aux griffes des Forces de l'ordre de peur de tomber entre leurs mains, sitôt son crime consommé.

Précisons qu' après qu'il eût perdu sa femme légitime, l'homme a décidé de vivre avec Claudia, qui est de 20 ans son cadet. Mais nul n'a soupçonné que cette dispute qui a déchiré le couple en septembre de l'année dernière, allait se terminer tragiquement car le quinquagénaire a ôté la vie à la fois à sa concubine et surtout à l'enfant de celle-ci.

Ce n'était que le dimanche matin qui a suivi ce double assassinat inhumain que les proches de la victime ont appris et constaté sur place cette scène horrible avec les deux cadavres qui les ont attendus. Il s'agissait d'un assassinat barbare où la jeune maman portait une trace de couteau dans son cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, on l'a étranglé avec un bout de tissu.

A l'époque, une source a avancé que l'assassin a pris tout l'argent qui était en possession de la victime. Et coïncidence ou vérité, il était en connaissance de cause que feue Claudia aurait envisagé d'acheter un véhicule. Enfin, à part l'accusation de double homicide du quinquagénaire, il est également accusé de vol.

 

Franck R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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