Publié dans Société

Comores - Des marins malgaches bloqués depuis deux mois

Publié le jeudi, 18 avril 2024

La décision prise, côté malagasy, pour interdire, du moins temporairement, les liaisons maritimes avec les Comores, afin d'éviter une éventuelle propagation de l'épidémie de choléra sur la Grande île, n'arrange pas la situation des marins malagasy se trouvant actuellement dans l'archipel voisin. En effet, ils sont assez nombreux, plusieurs dizaines, à être bloqués aux Comores en ce moment.

Depuis deux mois, et toujours sans l'espoir d'une possibilité de reprendre la navigation, ces marins n'ont d'autres choix que celui de croupir dans leurs bateaux. Ainsi, des navires sont toujours restés amarrés au large de deux importantes villes cotières dont Moroni et Anjouan.

Depui peu, ces marins malagasy, qui désirent retrouver leurs familles, ont réagi et interpellent, par le biais d'une missive, le dirigeant malagasy pour que ce dernier facilite leur prochain retour au pays. Dans cette lettre adressée au numéro Un du pays, ces marins le rassurent qu'ils sont en bonne santé.

A entendre dire ces marins, leur requête semble tendre à proposer au Président de la République malgache leur rapatriement par un vol reliant les Comores et la Grande île, étant donné que les liaisons aériennes ne souffrent d'aucune restriction. Et qu'il suffit pour les passagers qui ont séjourné dans des localités des Comores où il y a une prévalence à l'épidémie, à leur arrivée à Madagascar, de prendre des comprimés.

Grâce surtout à ces restrictions imposées par les autorités malagasy, aucune contamination n'a été officiellement encore signalée dans la Grande île. Toutefois, l'impossibilité de savoir le moment où ils pourront finalement retourner dans leur pays ne fait qu'accroitre l'angoisse et le stress chez ces nombreux marins malagasy bloqués et confinés dans leurs bateaux dans ces ports comoriens.

 

F.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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