Publié dans Société

Mission humanitaire et médicale - Près de 10.000 patients ciblés dans l’Androy

Publié le vendredi, 19 avril 2024
Lors d’une rencontre avec la presse pour présenter la 69ème mission du MOI à Madagascar, hier à Ambohibao Lors d’une rencontre avec la presse pour présenter la 69ème mission du MOI à Madagascar, hier à Ambohibao

Une grande première. La mission humanitaire, médico-chirurgicale et dentaire menée par l’association « Médecins de l’océan Indien » (MOI) se tiendra à Ambovombe et ses périphéries, du 1er au 10 mai prochain. Une cinquantaine de missionnaires assureront à la fois le volet thérapeutique, la médecine préventive et l’enseignement post-universitaire, sans oublier la logistique, le transport, etc. 9.000 à 10.000 patients issus de toutes disciplines confondues y seront pris en charge. « Toutes les consultations, les traitements, les médicaments ainsi que les interventions chirurgicales seront gratuits durant la mission. Nous envisageons de prendre en charge le maximum de personnes », avance Firoze Koytcha, président du MOI.
Les missionnaires seront répartis en deux délégations, dont celle hospitalière comportant les diverses spécialités, à savoir la chirurgie, l’ophtalmologie, l’optique, l’ORL, la cardiologie, la gastro-entérologie et l’échographie. Cette délégation œuvrera exclusivement au centre hospitalier d’Ambovombe. Quant à la délégation itinérante, 4 médecins généralistes, une pédiatre, 5 chirurgiens-dentistes avec leurs équipes de prothésistes et une antenne de chirurgie ambulatoire sillonneront les périphéries d’Ambovombe. Des campagnes d’hygiène bucco-dentaire, ciblant notamment les élèves des écoles primaires, s’y feront à l’occasion. Les équipes soignantes locales et les internes du centre hospitalier de Toliara ne seront pas en reste, avec la formation et le renforcement de capacité qui leur seront destinés.
« Cette mission sera plus ardue que les autres, notamment en matière de logistique et d’autres ressources. Avec les impacts du changement climatique, notamment la sécheresse que subit la Région d’Androy, les missionnaires déploieront plus d’efforts pour mener à bien cette mission. Les patients d’Androy seront privilégiés d’autant plus que de nombreuses spécialités n’y existent pas mais que nous allons assurer gratuitement », informe Danil Ismael, futur président du MOI et non moins fondateur d’Inviso Group. Ce dernier étant l’un des bailleurs de la mission à travers le projet « Bonne viande de Madagascar » (BOVIMA), mené avec le Conseil départemental de La Réunion, entre autres.
La préparation de la mission s’est faite depuis maintenant un mois, à en croire le Dr Josette Rakotohery. « Les maladies cutanées et le paludisme sont les plus courantes dans la Région d’Androy, dont la ville d’Ambovombe. Nous avons ainsi préparé des médicaments pour y remédier. Nous avons également augmenté en quantité les vitamines et sels minéraux, face à la malnutrition qui y persiste », avance notre source du MOI. Après la mission, une équipe de missionnaires va encore y rester pour s’assurer des suivis et contrôles post-opératoires au niveau des patients, sans parler du partenariat avec le personnel médical local pour le long terme.
Recueillis par P.R.


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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