Hier, l'affaire connaissait un récent développement. En effet, le gardien ainsi que l'épouse de celui-ci ont été placés en garde à vue à la Gendarmerie. Selon les éléments de l'enquête, un fournisseur en provende pour les cochons d'élevage, aurait eu un rendez-vous avec le Chinois qui n'était pas chez lui. Le fournisseur est venu pour son paiement. Le gardien se contentait de lui expliquer que son employeur n'était pas sur place. De guerre lasse, le fournisseur a insisté auprès du gardien pour savoir où se trouve son patron. Finalement, le salarié a répondu que le Chinois était à Toamasina. De la suite, c'est trois points de suspension. La seule chose qu'on sait c'est que le Chinois était donc retrouvé mort assassiné et son cadavre n'a pu être retrouvé que plus d'une semaine plus tard.
Son corps fut retrouvé à 500 mètres de son domicile. A première vue, le Chinois a été assassiné, et de la façon la plus horrible : des traces de coups de couteau ont été observées à la fois sur son cou et sa poitrine, juste dans la région du coeur.
Pour l'heure, aucun autre détail n'a fuité à propos de la victime sauf que le concerné, qui est dans la cinquantaine, vivait seul et il a élevé des cochons dans sa petite ferme, selon une source au niveau de la Gendarmerie. De source, cette fois auprès du Fokontany, le défunt serait connu pour sa réticence à décliner son identité : "Il n'a jamais voulu montrer ses papiers d'identité dont le passeport quand on le lui a demandé", explique une source.
En attendant, beaucoup de questions demeurent encore sans réponse comme celle de chercher à savoir si un vol avait été commis ou non chez la victime. Ses cochons sont-ils intacts, et que sont devenus ses employés. Enfin, la Gendarmerie ne peut dire davantage et se contente d'affirmer que l'enquête est en cours.
Franck R.