Publié dans Société

Vaccination - La Première dame partage ses expériences de mère

Publié le vendredi, 26 avril 2024

« Comme vous le savez, j’ai 3 enfants. J’ai vécu dans la peur, la souffrance et l’inquiétude mais aussi la joie et le bonheur en ayant mes enfants, comme toutes les mères. J’ai fait du suivi du calendrier de vaccination de mes enfants une priorité. Je suis persuadée que cela a contribué à leur croissance et leur bonne santé. Je peux témoigner aujourd’hui que la vaccination de mes 3 enfants leur a été bénéfique ». Ce témoignage de Mialy Rajoelina, Première dame et non moins marraine de la vaccination, a marqué le lancement de la Semaine africaine de la vaccination, hier à Antanimenabe-Ankorondrano. L’épouse du Président de la République n’a pas manqué de lancer un appel aux parents sur la nécessité de faire la vaccination de routine des enfants jusqu’à leurs 12 mois. « Je souhaite que tous les enfants Malagasy puissent être vaccinés comme mes 3 enfants.

Il s’agit d’un de leurs droits. J’espère que tous les enfants répartis dans toute l’île soient en bonne santé afin qu’ils se concentrent sur leurs scolarités et puissent profiter de leur enfance (…) J’encourage les mères, les pères de famille et tous les parents à prioriser la vaccination des enfants. Consultez les formations sanitaires, où les vaccins sont gratuits, tout comme la prise en charge assurée par les professionnels de santé », ajoute la Première dame. « En cette Semaine africaine de la vaccination, je fais appel à tous les éducateurs, que ce soient ceux dans les écoles, les églises, la société civile, les associations et ONG à se mobiliser pour inciter les parents à faire vacciner leurs enfants (…) Donnons-nous la main pour atteindre les objectifs, en conscientisant les parents sur l’importance de la vaccination », renchérit la marraine de la vaccination.

Plus d’un million d’enfants ciblés

Madagascar a été choisi par la délégation de haut niveau de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite pour accueillir la Semaine africaine de la vaccination de cette année 2024. Une occasion de faire le grand rattrapage pour les enfants sous-vaccinés et de soutenir les efforts de vaccination pour protéger tous les enfants. Plus d’un million d’enfants sous-vaccinés repartis dans les quatre coins de l’île en sont ciblés tout au long de cette année. « Avant la pandémie de Covid-19, les parents se sont empressés de faire vacciner leurs enfants. Mais la situation s’est dégradée après cette pandémie, puisque les parents fuient les personnels de santé et agents communautaires qui font du porte-à-porte pour les campagnes de vaccination. Heureusement que la Première dame s’est engagée pour y remédier », déclare Pr Zely Andriamanantany, ministre de la Santé publique. Ce dernier de confirmer que la vaccination constitue un investissement sûr pour le pays, garant de la santé et de l’épanouissement des enfants, des femmes enceintes et de toute la population. Si le taux de couverture vaccinale a été de 86 % l’année dernière, l’objectif étant d’atteindre 90 % en 2024. Les efforts et engagements déployés par la Première dame ont déjà porté ses fruits, avec la hausse des consultations dans les formations sanitaires, notamment pour la vaccination. Selon les témoignages des parents, les enfants vaccinés sont en bonne santé et sont protégés des maladies et épidémies. De plus, ils obtiennent leur premier diplôme une fois que tous les vaccins à faire avant leurs 15 mois soient achevés. Mialy Rajoelina a avancé que la vaccination est un geste d’amour et de protection des enfants. C’est également un grand service rendu à la communauté…

 

P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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