Publié dans Société

Sapeurs-pompiers d’Antananarivo - Un soldat du feu pour 7.500 personnes

Publié le vendredi, 26 avril 2024

La Commune urbaine d'Antananarivo dispose actuellement de 5 casernes des sapeurs-pompiers qui sont réparties dans 5 Arrondissements. Le projet de construction d’une autre caserne est en cours d’élaboration. Environ 400 soldats du feu s’occupent du fonctionnement de ces casernes, c’est-à-dire un pompier pour 7.500 habitants. Ils travaillent avec les Communes périphériques et peuvent donc sortir de la ville d’Antananarivo en cas de catastrophe naturelle, un incendie ou une noyade, selon le chef du Corps des sapeurs-pompiers.

Concernant les Policiers municipaux, ils sont au nombre de 650. Outre la sécurité, ils s’occupent de l’assainissement de la ville, la sensibilisation des habitants, la mobilité urbaine. Si le diplôme de BEPC est exigé pour les élèves, bon nombre d'entre eux disposent le baccalauréat, la licence ou encore des spécialités dans le domaine de la santé, le sport, l’informatique, etc.

Une cérémonie militaire s’est tenue hier au stade d’Alarobia, dans le cadre de la sortie de promotion de policiers municipaux et de sapeurs-pompiers. Ces derniers sont issus de la promotion « Tselatra ». 200 policiers municipaux et 98 sapeurs-pompiers se sont vus remettre leurs galons à cette occasion.

« L'une des priorités de la Direction des sapeurs-pompiers est la rapidité dans leur intervention en faveur de la population d'Antananarivo », dixit le président de la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, Richard Ramanambintana, lors de son intervention.

D'ici peu, les policiers municipaux seront déployés dans les six Arrondissements de la Capitale. « Nous nous fixons un objectif commun qui consiste à redorer l'image de la ville d'Antananarivo avec une idéologie pure, en commençant par le changement de mentalité et de comportement », poursuit-il. La promotion « Tselatra » est prête à répondre aux intérêts communs, notamment le développement de la ville et la protection des habitants.

En rappel, ces agents ont suivi une formation d’un an. Cette promotion s’avère exceptionnelle pour les sapeurs-pompiers, puisqu’ils ont tous été admis lors des épreuves. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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