Publié dans Société

Fête nationale - 4 morts, une quarantaine de blessés

Publié le mercredi, 26 juin 2024

Comme toutes les autres fêtes, celle de l'indépendance nationale a été aussi sanglante, du fait d’accidents de différents types. Les faits survenus le 25 juin dernier reflètent bien cette situation. De source hospitalière provisoire, 4 personnes ont alors trouvé la mort à cause d’ accidents de la circulation qui s'étaient produits dans les quatre coins de la ville, la seule journée de mardi dernier. Une centaine d'autres personnes se sont fait consulter. Par ailleurs, ces accidents de la circulation ont fait une vingtaine de blessés. Sans doute, celui survenu à Ampitatafika a été le plus dramatique d'entre tous.

Une calèche conduite par deux adolescents fut percutée par une voiture. L'un d'eux, âgé de 15 ans a succombé des suites de ses blessures, une heure après les ultimes tentatives des médecins pour le sauver. En revanche, l'autre adolescent de 12 ans qui l'a accompagné, a survécu quoique sérieusement blessé aussi.

A part cela, le nombre des victimes transportées à l'hôpital a nettement augmenté à partir de 21h mardi dernier lorsque les accidents de moto se sont multipliés d'un seul coup. En cause : la consommation d'alcool par les concernés, expliquerait cette explosion subite du nombre des blessés la nuit du mardi dernier. Et c'est ce qui s'est produit exactement avec les accidents dits à responsabilité civile. Toujours à cause de l'alcool, ces derniers ont fait également une vingtaine de blessés. Lesdits blessés se sont bagarrés dans la plupart des cas, selon cette source.

Pour les cas de différentes intoxications de nature diverse, le bilan est également provisoire. Plus de 5 personnes ont dû êtres soignées pour consommation excessive de boissons alcoolisées.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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