Publié dans Société

Embarcation vers Mayotte - 43 clandestins, dont des Malagasy et des Somaliens, interpellés

Publié le mercredi, 03 juillet 2024

Alors qu'on a cru que le phénomène s'est estompé depuis que les autorités malagasy et mahoraise s'escrimaient à endiguer les immigrations clandestines vers Mayotte, il revient subitement sur le devant de la scène, cette fois-ci avec force. En effet, les éléments de la compagnie territoriale de Gendarmerie d'Ambanja venaient de faire un important coup de filet le 3 juillet dernier à Ambanja, soit 43 suspects en état d'arrestation. Ils sont dans une tranche d'âge allant de 5 ans et 54 ans. On y trouve beaucoup de femmes venant d'Ambilobe, dans le Nord-Ouest du pays, et aussi des enfants. Des ressortissants étrangers tels que Somaliens et Comoriens sont aussi légion.

Tout a démarré le soir du 1er juillet dernier lorsque le capitaine commandant la compagnie territoriale d'Ambanja a été informé sur la présence de plusieurs individus, prêts à partir clandestinement vers Mayotte dans la localité d'Ambariobe Milaorano, Fokontany d'Ambalihabe, Commune rurale de Bemanevika Ouest, dans le District Ambanja.

Suite à l’exploitation des renseignements collectés sur le terrain, et surtout la coordination des actions menées par le colonel commandant le groupement de Gendarmerie Diana, 43 personnes ont été arrêtées à bord d’un boutre à l'endroit susmentionné.

Après une série de contrôles, tous ces individus sont actuellement placés en garde à vue tandis que le boutre a été saisi. Pour le moment, rien n'a encore filtré de l'enquête pour essayer de comprendre sur le réseau. De fait, il est impossible de savoir s'il s'agit du même, c'est-à-dire celui qui était derrière les précédentes tentatives de migrants de la Grande île pour rejoindre illégalement Mayotte ou non.

En attendant, l'EPJ et la brigade de Gendarmerie d'Ambanja sont saisis de l'enquête.

Mais même réseau ou pas, disons que ce dernier semble agir en toute méconnaissance de la politique d'assainissement musclée menée récemment par Paris pour expulser toutes les personnes en situation irrégulière séjournant à Mayotte. Certes, des migrants des Comores sont particulièrement visés. Mais des clandestins malagasy n'étaient pas épargnés non plus par cette opération d'expulsion par des forces de la gendarmerie française.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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