Une nouvelle fuite de sujet a perturbé le dernier jour de l'examen du BEPC hier, provoquant une onde de choc dans les centres d'examen lors de l’épreuve d’anglais. Dès les premières heures, la rumeur s'est répandue, indiquant que plusieurs centres n'étaient pas en mesure de gérer l'afflux de candidats, dû à une soudaine augmentation de la popularité de cette matière. Cette situation a poussé les responsables à prendre des mesures immédiates, notamment la proposition d'un second sujet pour remplacer celui qui avait fuité. Le ministère de l'Education nationale (MEN) a confirmé que « suite à une suspicion de fuite de sujet, il a été décidé de ne pas utiliser le premier sujet imprimé et distribué dans les centres d’examen. A la place, un nouveau sujet a été inscrit au tableau de chaque salle d’examen, ce qui a provoqué un retard de deux heures dans le démarrage de l’épreuve ».
Ce retard a suscité de réactions variées parmi les candidats. Nantenaina, l'un d'entre eux, a déclaré : « Quand nous avons appris que le sujet d’anglais avait fuité, nous étions tous stressés et inquiets. Le fait de devoir attendre que le nouveau sujet soit écrit au tableau a vraiment perturbé notre concentration. J'espère que cela ne va pas affecter nos résultats, car nous avons travaillé dur toute l'année avant de se présenter à cet examen ». La situation a été prise très au sérieux par les autorités. « Le dossier est déjà entre les mains des Forces de l’ordre », a déclaré un représentant du MEN. Il a rappelé que mardi dernier, des arrestations avaient déjà eu lieu en lien avec des troubles durant les examens. Un enseignant travaillant dans le District de Boriziny, Région de Sofia, a été pris en flagrant délit en ayant partagé les résultats d'un examen de mathématiques avec des candidats à l’examen du BEPC. Dix-huit élèves ont été surpris chez eux en train de copier les réponses fournies par cet enseignant. Des mesures de suspension ont été prises contre les enseignants et les candidats soupçonnés d'être impliqués dans cette affaire. Selon le ministère, « en ce qui concerne la correction des épreuves, elle a débuté dès mardi dernier. L'objectif est de publier les résultats le plus rapidement possible, bien que la date précise n'ait pas encore été déterminée ».
Carinah Mamilalaina