Publié dans Société

Larissa Hariveloson
 - Wanted pour détournement d'une importante somme

Publié le mercredi, 10 juillet 2024


Actuellement, dame Larissa Hariveloson réussit toujours à s'échapper d'entre les mailles du filet alors qu'elle est poursuivie pour le détournement d'une somme de plus de 100 millions ariary. Ce qui lui vaut d'avoir les hommes de la Sûreté urbaine d’Antananarivo (SUT) de Tsaralalàna sur son dos. "La Police a toujours continué à mener ses investigations sur l'affaire et en même temps rechercher la fugitive. Mais lorsque le délai des recherches atteint ses limites, il va devoir frapper la concernée d'un mandat de recherche. Ce qui est le cas aujourd'hui", explique une source au niveau du service de police en charge de l'enquête.
L'affaire a éclaté en novembre 2023 lorsque l'entreprise qui emploie la fugitive comme gérante d'une boutique, filiale de cette première, a porté plainte contre elle à la suite du constat de ses agissements. « Larissa devait verser les centaines de millions de la société. Mais au lieu de cela, elle ne l'a pas fait. Pire, elle a disparu simplement avec le fonds et n'a plus donné aucun signe, depuis", souligne cette source policière.
Même les membres de l'entourage de Larissa, semblent ne pas savoir où bien peut se trouver celle-ci en ce moment. Car la dernière fois où on a pu la voir, c'était à Nanisana où elle devait résider. « La mère ainsi que le frère de Larissa ont été déjà entendus par la Police. Mais même ces derniers semblaient n'avoir aucune idée de l'endroit où Larissa peut bien se cacher pendant sa cavale", a ajouté cette source.
En attendant d'y voir clair, tous ceux qui ont une information à propos de Larissa sont priés d'informer rapidement le commissariat le plus proche, ou surtout la SUT Tsaralalàna sur ces contacts téléphoniques 034 05 998 45 ou encore 034 05 477 96.


Franck R.



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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