Publié dans Société

Imposture et extorsion - Quatre suspects agissent aux noms de ministres

Publié le mardi, 09 juillet 2024

Depuis mai dernier, quatre individus ont été incarcérés pour extorsion en se faisant passer pour le ministre de la Sécurité publique ou encore membres du Gouvernement. Cette affaire s'est produite dans la Région de Boeny, il y a quelques mois de cela. Et les quatre larrons, qui ont agi indépendamment, c'est-à-dire chacun de leur côté, ont utilisé Facebook pour attirer leurs victimes dans leur arnaque. D'où l'intervention du service de la cybercriminalité de la Police pour les identifier et finalement les interpeller avec le résultat que l'on connaît.

Même si les concernés n'appartiennent pas à un même et quelconque réseau, en revanche leur mode opératoire est presque similaire : ils prétendent pouvoir recruter et embaucher des futurs fonctionnaires dans un ministère. Et tous se servaient d'un "compte fake" pour parvenir à leur funeste objectif.

Selon la Police, les suspects, bien qu'ils aient opéré depuis la Région de Boeny, ont arnaqué bien des victimes, et ce, à l'échelle nationale.

Cependant, la Police n'a pas indiqué combien ont-ils pu déjà empocher en arnaquant ainsi les gens. "Bien que la Police n'ait reçu aucune plainte, elle a agi par saisine d'office pour mener l'enquête", confie une source policière.

Enfin, l'information n'a été divulguée qu’assez tardivement sur ordre de l'actuel ministre de la Sécurité publique. En cause, ce haut fonctionnaire de la Police, qui est également visé et cité par les bandits, a voulu que l'enquête soit terminée, et qu'il n'y a plus d'autres et d'éventuels complices des suspects à démasquer, pour que le même ministre ait finalement autorisé à révéler l'affaire au public.

 

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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