Même si les concernés n'appartiennent pas à un même et quelconque réseau, en revanche leur mode opératoire est presque similaire : ils prétendent pouvoir recruter et embaucher des futurs fonctionnaires dans un ministère. Et tous se servaient d'un "compte fake" pour parvenir à leur funeste objectif.
Selon la Police, les suspects, bien qu'ils aient opéré depuis la Région de Boeny, ont arnaqué bien des victimes, et ce, à l'échelle nationale.
Cependant, la Police n'a pas indiqué combien ont-ils pu déjà empocher en arnaquant ainsi les gens. "Bien que la Police n'ait reçu aucune plainte, elle a agi par saisine d'office pour mener l'enquête", confie une source policière.
Enfin, l'information n'a été divulguée qu’assez tardivement sur ordre de l'actuel ministre de la Sécurité publique. En cause, ce haut fonctionnaire de la Police, qui est également visé et cité par les bandits, a voulu que l'enquête soit terminée, et qu'il n'y a plus d'autres et d'éventuels complices des suspects à démasquer, pour que le même ministre ait finalement autorisé à révéler l'affaire au public.
Franck R.