Publié dans Société

Imposture et extorsion - Quatre suspects agissent aux noms de ministres

Publié le mardi, 09 juillet 2024

Depuis mai dernier, quatre individus ont été incarcérés pour extorsion en se faisant passer pour le ministre de la Sécurité publique ou encore membres du Gouvernement. Cette affaire s'est produite dans la Région de Boeny, il y a quelques mois de cela. Et les quatre larrons, qui ont agi indépendamment, c'est-à-dire chacun de leur côté, ont utilisé Facebook pour attirer leurs victimes dans leur arnaque. D'où l'intervention du service de la cybercriminalité de la Police pour les identifier et finalement les interpeller avec le résultat que l'on connaît.

Même si les concernés n'appartiennent pas à un même et quelconque réseau, en revanche leur mode opératoire est presque similaire : ils prétendent pouvoir recruter et embaucher des futurs fonctionnaires dans un ministère. Et tous se servaient d'un "compte fake" pour parvenir à leur funeste objectif.

Selon la Police, les suspects, bien qu'ils aient opéré depuis la Région de Boeny, ont arnaqué bien des victimes, et ce, à l'échelle nationale.

Cependant, la Police n'a pas indiqué combien ont-ils pu déjà empocher en arnaquant ainsi les gens. "Bien que la Police n'ait reçu aucune plainte, elle a agi par saisine d'office pour mener l'enquête", confie une source policière.

Enfin, l'information n'a été divulguée qu’assez tardivement sur ordre de l'actuel ministre de la Sécurité publique. En cause, ce haut fonctionnaire de la Police, qui est également visé et cité par les bandits, a voulu que l'enquête soit terminée, et qu'il n'y a plus d'autres et d'éventuels complices des suspects à démasquer, pour que le même ministre ait finalement autorisé à révéler l'affaire au public.

 

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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