Publié dans Société

Emeutes estudiantines dans la Capitale et à Toamasina - Une victime et des dégâts

Publié le jeudi, 18 juillet 2024

Depuis la nuit du mercredi dernier, le campus d’Ankatso était en ébullition du fait d’un mécontentement d’une partie des étudiants, situation générée par le manque d’eau et d’électricité à l’endroit. Ce mercredi soir-là, l’émeute qui a débordé sur la voie publique a fait un blessé, en la personne d’un manifestant. Le concerné aurait reçu des éclats. Les Forces de défense et de sécurité ont dû disperser les émeutiers à coups de bombes lacrymogènes. Hier matin, les échauffourées se sont poursuivies sur place, sans faire toutefois aucune victime.  Les éléments des Forces ont dû dégager la voie des débris de vieux pneus et autres projectiles laissés par les émeutiers comme des barricades sur la chaussée.  Ce sont des étudiants occupant le bâtiment R+1, pourtant connu comme étant « Manara-penitra » de la cité universitaire, étaient descendus dans la rue pour manifester leur colère. 

Ils fustigent la baisse de tension de l’électricité en cas d’usage par le plus grand nombre d’utilisateurs. De plus, l’eau n’arrive plus dans le même bâtiment  occupé par les étudiants des deux sexes, soit 160 personnes. Depuis leur installation en novembre 2023, les étudiantes n’ont pas d’eau et elles doivent en chercher dans d’autres blocs, au grand déplaisir des occupants des lieux. Lorsque  les étudiants ont débarqué à leur tour sur place en janvier dernier, ils souffrent également de l’absence  d’eau courante sur les lieux. 
Parallèlement à cela, une émeute similaire a également secoué la périphérie de la ville de Toamasina, vers la fin de l’après-midi, mercredi dernier. Là, ce sont les étudiants de l’université de Barikadimy qui s’étaient affrontés aux Forces de défense et de sécurité. En cause, une coupure générale de l'électricité.
D’après la Gendarmerie, cette coupure générale de l'électricité s'est produite à la suite à l'incendie des câbles  à haute tension souterrain à Verrerie Toamasina. Les sapeurs pompiers ont dû œuvrer en vue de circonscrire le feu. 
Pour manifester leur mécontentement, à cette coupure générale, les étudiants  ont érigé des barricades avec des pneus enflammés et jeté des pierres au préjudice des usagers sur la RN2. Des véhicules auraient été caillassés. Heureusement, l’on n’a déploré aucune victime. 
Les éléments mixtes des FDS ont dû enlever ces barricades et en même temps rétablir  l'ordre. Elles étaient contraintes de faire usage des gaz larmoyants pour disperser les manifestants.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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