Publié dans Société

Meurtre d'un Indopakistanais - La piste d’un règlement de compte étudiée

Publié le lundi, 12 août 2024

Comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes publications, un collecteur indopakistanais de 57 ans, filière graines, a été assassiné  du fait du banditisme à Mahajanga, vendredi dernier. Les faits se sont produits pendant le délestage. Les deux auteurs du crime sont venus en scooters pour tirer sur la victime et lui voler le sac qu'elle transportait sur elle. Or, un recoupement que nous avons fait récemment a permis de savoir qu'il n'y avait aucune somme d'argent à l'intérieur de ce sac. 

« D'après ses employés, il n'est pas dans les habitudes de la victime de transporter de l'argent durant ses déplacements », confie une source proche du dossier.
En revanche, il y avait un ordinateur portable et des documents personnels de la victime dans ce même sac. Les bandits ont volé ce matériel informatique.  « Ce qui nous amène à nous poser la question de savoir si l'acte relève-t-il d'un règlement de compte ou bien d'un banal acte de banditisme dont les agresseurs se seraient simplement trompés à propos du contenu du sac, croyant ainsi que la victime avait emmené de l'argent liquide sur elle? », se demande notre source, qui reconnait que tout cela n'est que des hypothèses. En attendant, aucun moyen, du moins pour le moment, d'en discuter avec l'épouse de la victime. « La dame est encore sous le choc qu'il est impossible de l'approcher »,souligne cette source.
L'agression de l'Indopakistanais, est survenue vers 19h à un moment où la victime, accompagnée de sa femme, a rejoint son foyer en voiture, non loin de Fibasom. Le couple se trouvait déjà à quelques mètres de sa maison lorsque les coups de feu ont éclaté.
Malgré le choc et l'émotion, la mère de famille, rassemblant son courage a encore réussi à évacuer son mari à l'hôpital d'Androva. Malheureusement, le quinquagénaire, n'ayant pas longtemps tenu le coup, est décédé du fait d'une hémorragie par trop importante.
Sitôt après leur crime, les malfaiteurs ont pris la fuite, fonçant en direction du secteur baptisé Zanzibar. L'enquêteur suit son cours.
Franck R.

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff