Publié dans Société

Mal des transports - Des astuces et précautions à prendre !

Publié le mardi, 13 août 2024

Nausées, vomissements, vertiges, maux de tête, fatigue, etc. Tels sont les principaux troubles occasionnés par le mal des transports, que ce soit lors d’un voyage en voiture, en bateau ou en avion. Le mal des transports est dû à une réponse inadaptée du cerveau, liée à une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par le vestibule ou l’organe de l’équilibre situé dans l’oreille interne. En cette période de vacances, bon nombre de personnes, notamment les enfants, font face à ce problème. Par conséquent, partir en voyage devient synonyme de calvaire, tant pour les personnes qui subissent le mal que pour leurs proches.

La prise de médicaments anti-nauséeux constitue la meilleure façon d’y faire face pour les malades, et ce, à partir de 2 ans. La nautamine étant le médicament le plus connu, mais il y en a plusieurs qui sont proposés dans les pharmacies. Ces derniers connaissent une hausse de clients depuis le début de la période de vacances. Pour une pharmacie sise à Itaosy, trois clients sur 10 demandent ces médicaments depuis la mi-juillet jusqu’à maintenant. Mais aucune rupture de stock n’est enregistrée jusqu’ici. 
Pour sa part, le Dr Tovo Ravelomanana nous livre quelques conseils, surtout pour les enfants ayant un mal des transports. « Les enfants doivent toujours regarder droit devant quand ils voyagent. Regarder sur le côté ou en arrière favorisera les troubles. Les adultes devraient également entamer et maintenir des discussions avec les enfants tout au long du trajet. Chanter ou dormir fera également l’affaire », informe ce pédiatre. Quant à la consommation durant le voyage, ce médecin spécialiste suggère les aliments faciles à digérer, tout en évitant ceux gras ou épicés.
Des « trucs » efficaces
Incroyable mais vrai. Bon nombre de voyageurs adoptent des astuces simples pour prévenir le mal des transports, outre la consommation de médicaments anti-nauséeux. Landy R., fonctionnaire résidant à Antsirabe mais qui voyage souvent avec ses trois enfants à Fianarantsoa, en témoigne. « Mes enfants ont souvent eu un mal des transports et ont dû prendre des médicaments, avant qu’on m’informe d’une astuce plutôt insolite mais efficace. Il s’agit de s’asseoir sur des papiers de journaux durant tout le trajet. Cela a marché pour eux et pour la plupart de nos familles et proches qui ont adopté cette astuce. Un autre truc efficace, c’est de scotcher un paracétamol ou du cotrim sur le nombril de la personne malade », nous confie cette mère de famille.
Quant à Alison R., chargé de mission au sein d’une institution, bien manger une heure ou deux avant le départ s’avère indispensable, tant pour un voyage en avion, en bateau ou en voiture. Manger ou boire quelque chose d’acide comme du tamarin ou du citron évite également les vomissements, d’après ses dires. Certains voyageurs recommandent également la consommation de boissons gazeuses pour sortir le gaz dans le ventre.
Du côté des transporteurs, ils prennent également des précautions pour les personnes ayant un mal des transports. Distribuer un petit sachet en plastique pour chaque voyageur en fait partie. « Nous faisons quotidiennement face à des enfants qui vomissent dans ou en dehors de la voiture. Nous conseillons aux parents de leur donner des médicaments ou encore des aliments légers. Mais depuis le début des vacances, nous distribuons des bonbons acidulés pour les enfants, à la fois pour leur faire plaisir et pour éviter le mal des transports », avance un responsable de coopérative reliant Antananarivo et Toliara. Quoi qu’il en soit, le mal des transports n’empêche pas les vacanciers de voyager et de profiter de quelques jours de repos et de détente avec leurs familles...
P.R.

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff